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Titre Un chevalier dans la tourmente révolutionnaire : les ancêtres français de Virginia Woolf et de Julia Margaret Cameron
Auteur Ronald Lessens
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro vol. 75, no 3, juillet-septembre 2022 Revisiting 1922
Rubrique / Thématique
Varia
Page 361-381
Résumé La photographe victorienne Julia Margaret Cameron (1815-1879) et l'écrivaine Virginia Woolf (1882-1941) étaient parentes, puisque Maria Pattle, sœur de la photographe (née Julia Margaret Pattle), était la grand-mère de l'écrivaine. Les nombreuses biographies consacrées aux deux artistes mentionnent sans réellement s'y attarder un ancêtre quelque peu mythique, le « chevalier de L'Étang ». Virginia Woolf, dans son Journal intégral, a plusieurs fois fait référence à quelques ancêtres, mais il semble que ses connaissances n'allaient pas au-delà de ce que la tradition familiale lui avait transmis. C'est sur les traces de ce mystérieux chevalier que se lance cet article, fondé sur un minutieux travail d'archives. Il ne propose pas une étude littéraire de l'œuvre de Woolf, ni une analyse artistique des photographies de Cameron, mais plutôt une enquête de type généalogique et historique sur des antécédents familiaux lointains qui éclairent aussi un pan de l'histoire de la présence anglaise dans le sud de l'Inde. L'article commence par retracer la légende du chevalier, avant de pousser plus avant dans les documents d'archives.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The renowned Victorian photographer Julia Margaret Cameron (1815-1879) was the sister of Virginia Woolf's maternal grandmother, Maria Jackson née Pattle. Although a lot has been written about Cameron and Woolf, biographers usually do not try to go further back than the Pattles' maternal grandfather, Ambroise-Pierre, the so-called “chevalier de L'Étang.” Even Virginia Woolf, who frequently mentioned members of her family in her Diaries, does not seem to have known more than the family legends. This article, based on extensive archival work, presents itself as an investigation into Cameron's and Woolf's distant ancestors, while also shedding light on British presence in South India. One will not find here a study of Cameron's photographic production, nor of Woolf's literary work, but a genealogical and historical analysis, uncovering new material. The article starts with the legends around the “chevalier,” before examining original archival material.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_753_0361 (accès réservé)