Titre | Gary Francione et les animaux de compagnie : Dynamique d'une aporie | |
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Auteur | Jocelyne Porcher | |
Revue | Etudes rurales | |
Numéro | no 210, 2022/2 Un monde végane | |
Page | 80-97 | |
Résumé |
L'article vise à éclairer les contradictions de la théorie abolitionniste et végane du juriste américain, Gary Francione, notamment connu pour la radicalité de ses positions morales. Pourtant, l'injonction « go vegan » (sois végane) qu'il propose à nos contemporains, à partir de son propre exemple, comporte bien des failles. Le véganisme, en effet, est supposé concerner l'ensemble de la vie quotidienne. Il s'agit de ne pas contribuer – dans la mesure du possible – à « l'exploitation » des animaux. L'article part d'une contradiction aussi flagrante que répandue à cet objectif, celle de la relation aux animaux de compagnie. Le « go vegan » est rendu compatible avec la compagnie des chiens ou des chats à l'appui d'arguments qui font l'impasse sur la question du travail et donc du sens de nos liens aux animaux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article aims to shed light on the contradictions within the abolitionist veganism of American law professor Gary Francione who is known for his radical moral positions. His demand that we should all follow his example and go vegan has many flaws. Veganism is supposed to address all aspects of daily life. Wherever possible, vegans should not contribute to the “exploitation” of animals. This article focuses on a clear and widespread contradiction within this aim: our relationship to pets. Veganism is made compatible with keeping dogs or cats based on arguments that overlook the question of work and therefore the nature of our relationship to animals. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETRU_210_0080 (accès réservé) |