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Titre L'impact des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication sur l'économie française. Un bouclage macroéconomique
Auteur Cédric Audenis, Julien Deroyon, Nathalie Fourcade
Mir@bel Revue Revue économique
Numéro vol. 56, no 1, janvier 2005
Page 99
Résumé Cet article fournit une évaluation de l'impact de l'accumulation de capital de type Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (ntic). Dans une première partie, nous évaluons le surcroît de productivité du travail apporté par cette accumulation, en nous inspirant du cadre théorique de la comptabilité de la croissance, mais en l'enrichissant afin de prendre en compte la substitution entre facteurs de production. Cette prise en compte réduit de moitié l'impact estimé de l'accumulation de capital ntic sur la période 1995-2000 en France. Dans un second temps, nous introduisons le cadre de long terme ainsi défini, issu d'un modèle théorique reposant sur le comportement d'optimisation des firmes, dans un modèle macroéconométrique. Ceci nous permet de tenir compte des délais d'ajustement des demandes de facteurs vers leur cible de long terme, ainsi que des effets liés à l'évolution de la demande agrégée. L'impact sur la période 1995-2000 est alors très faible, de 0.05 point annuel pour le pib.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The paper aims at assessing the net impact of the accumulation of Information and Communication Technologies (ict) capital on the economy. In a first part, focusing on the supply-side of the economy, we show that the growth accounting methodology cannot provide us with a measure of the net economic impact of ict capital accumulation, since it does not take into account substitution between production factors. We develop a theoretical framework relying on the profit optimizing behaviour of firms that enables us to quantify the missing terms. Applying to French data over the period 1995-2000, we find that the net impact of ict capital accumulation on labour productivity growth is half the one computed by growth accounting studies. In a second part, we use this long-term framework in a macroeconometric model. We find that long-term effects have a small magnitude, and the demand effects are the larger ones over the period 1995-2000. However, total impact is rather weak: 0.05 percentage of pib per year.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECO_561_0099