Titre | Quel est l'impact de la présence des femmes au conseil d'administration sur la performance environnementale ? | |
---|---|---|
Auteur | Rey Đặng, Lubica Hikkerova, L'Hocine Houanti, Michel Simioni | |
Revue | Gestion 2000 | |
Numéro | Volume 39, 2022/6 | |
Page | 117-138 | |
Résumé |
Cet article analyse la relation entre la représentation des femmes au conseil d'administration et la performance environnementale, en prenant appui sur la théorie des parties prenantes. Compte tenu du fait que les administratrices ont généralement un style de gestion genré et sont plus enclines à considérer les besoins des autres, elles auront tendance à influencer plus positivement la performance environnementale d'une entreprise, dans la mesure où elles considèrent plus largement les différentes parties prenantes. Empiriquement, nous utilisons la fonction de contrôle suggérée par Wooldridge (2015) dans la mesure où elle prend en compte les problèmes d'endogénéité (les variables omises, la causalité inverse et l'endogénéité dynamique). En utilisant un échantillon d'entreprises cotées de la liste Fortune 1000 entre 2004 et 2019, nous constatons que la représentation des femmes au conseil d'administration a un effet positif et significatif sur la performance environnementale d'une entreprise. Nous comparons nos résultats à des approches plus traditionnelles (MCO groupés, le modèle à effets fixes et le système GMM). Nous présentons de nouveaux résultats et de nouvelles perspectives concernant une question qui est toujours considérée comme controversée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
This article analyzes the relationship between women's representation on boards of directors and environmental performance, using stakeholder theory. Given that women directors tend to have a gender-based management style and are more inclined to consider the needs of others, they will tend to have a more positive influence on a company's environmental performance, as they consider different stakeholders more broadly. Empirically, we use the control function suggested by Wooldridge (2015) to the extent that it accounts for endogeneity issues (omitted variables, reverse causality, and dyna-mic endogeneity). Using a sample of Fortune 1000 listed companies between 2004 and 2019, we find that female board representation has a positive and significant effect on a company's environmental performance. We compare our results to more traditional approaches (pooled OLS, the fixed effects model, and GMM). We present new results and perspectives on an issue that is still considered controversial. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=G2000_396_0117 (accès réservé) |