Titre | Nos victimes ou l'infinie recherche du juste milieu dans les rapports entre homme et bête | |
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Auteur | Alexandre Desrameaux | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 56, 2ème semestre 2022 | |
Page | 169-192 | |
Résumé |
À la fin du XIXe siècle, un livre d'une facture composite, Nos victimes, illustre le mouvement ascendant de défense de la cause animale en France. Il comprend un ensemble de points de vue de personnalités diverses de l'époque ainsi qu'un essai intitulé De la compassion envers les animaux, dans lequel son auteur, un ami de Michelet, insiste sur l'utilité pour l'homme de bien les traiter et sur le surcroît de dignité humaine qui résulte de ces bons traitements. Il se dégage de l'ouvrage, empreint de modération, le sentiment qu'est en train de naître une nouvelle forme d'engagement de la société civile en faveur d'une nouvelle conception de l'homme dans son rapport à l'animalité et même à la nature. Il paraît difficile d'avoir sur le sujet une position autre qu'anthropocentrée, comme il ne semble pas judicieux d'étendre aux bêtes le paradigme des droits subjectifs. L'homme doit surtout s'évertuer à prendre la mesure de ses devoirs envers elles. L'animalisme bien compris est un humanisme. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
At the end of the 19th century, a composite book, Our Victims, illustrated the rising movement in defense of the animal cause in France. It included a collection of points of view from various personalities of the time as well as an essay entitled On compassion towards animals, in which its author, a friend of Michelet, insisted on the utility for man to treat animals well, and on the increase in human dignity which would result from this better treatment. What emerges from this work, imbued with moderation, is the feeling that a new form of commitment of civil society was being born at that time in favor of a new conception of man in his relationship to animality and even to Nature. It seems difficult to have a position other than anthropocentric on this subject, as it does not seem wise to extend the paradigm of subjective rights to animals. Man must above all strive to take the measure of his duties towards them. Properly understood animalism is a humanism. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP1_056_0169 (accès réservé) |