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Titre « Un président ne devrait pas dire ça » : (obs. sous Cour eur. dr. h., arrêt Mesić c. Croatie, 5 mai 2022)
Auteur Bertrand Favreau
Mir@bel Revue Revue trimestrielle des droits de l'homme
Numéro no 136, 2023/4
Rubrique / Thématique
Jurisprudence
Page 1069-1083
Résumé L'arrêt Mesić c. Croatie de la Cour européenne des droits de l'homme du 5 mai 2022 constitue une nouvelle approche du conflit entre la liberté d'expression protégée par l'article 10 de la Convention et le droit à la vie privée tel qu'il est garanti par l'article 8. Au-delà d'une mise à jour de la méthodologie de la « mise en balance » dans la lignée des arrêts Von Hannover et Axel Springer AG c. Allemagne, il vient également renforcer le statut et le rôle accordés à l'avocat en considération du droit pour chacun d'avoir accès à un tribunal dans la filiation notamment de l'arrêt fondateur Golder c. Royaume-Uni, mais aussi la place centrale de l'avocat dans le système de protection des droits de l'homme instauré par la Convention.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The judgment in Mesić v. Croatia by the European Court of Human Rights on 5 May 2022 constitutes a new approach to the conflict between the freedom of expression protected by Article 10 of the Convention and the right to private life guaranteed by Article 8. Beyond an update of the “balancing” methodology as seen in cases like Von Hannover and Axel Springer AG v. Germany, it also reinforces the status and the role granted to lawyers, considering the right for every individual to access a court, building on the precedent set by the foundational ruling in Golder v. United Kingdom. Additionally, it underscores the central place of lawyers within the framework of the human rights protection system established by the Convention.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RTDH_136_1069 (accès réservé)