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Titre Ghana's Free Zones Strategy and the “Role of China” in It
Auteur Paola Pasquali, Wei Xu
Mir@bel Revue Revue internationale des études du développement
Numéro no 252, 2023/2 Relations afro-chinoises : décentrer l'analyse
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 57-81
Résumé Cet article s'intéresse à l'histoire des zones franches au Ghana et à la stratégie mise en place par les décideurs politiques du pays. Il s'interroge sur le rôle de la Chine dans ce contexte, tant en ce qui concerne la présence d'entreprises chinoises qu'en matière de référence à un « modèle chinois » de développement des zones franches. D'une part, le succès des zones économiques spéciales en Chine a validé ce modèle et justifié la création de « ZES chinoises » dans quelques pays africains. D'autre part, malgré la présence importante d'entreprises et d'investisseurs chinois au Ghana – dont un nouveau technopôle chinois –, nous constatons que le rôle de la Chine dans le domaine des zones franches ghanéennes est négligeable. Ce résultat, ainsi que l'absence de « ZES chinoises » au Ghana, peut s'expliquer par une multitude de variables, notamment : les stratégies des dirigeants et décideurs ghanéens, le cadre et la trajectoire du pays en ce qui concerne les zones franches, l'environnement des affaires et des occasions politiques ratées.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper explores the history of free zones in Ghana and Ghanaian policy makers' related strategy. It looks at the “role of China” in these zones: both in terms of Chinese companies' presence there, and in terms of reference to a “Chinese model” to develop free zones. On the one hand, the domestic success of special economic zones in China has validated this model and justified the creation of “Chinese SEZs” in a few African countries. On the other hand, despite a significant presence of Chinese investors and companies in Ghana - including one newly established Chinese industrial park - we find that China's role in Ghanaian free zones is negligible. We attribute this finding, together with the absence of “Chinese SEZs” in Ghana, to a host of variables, including: Ghanaian leaders' and policy-makers' strategies, the country's framework and trajectory with regard to free zones, the business environment, and some missed political opportunities.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/ried/8414