Titre | La figure du « facilitateur » dans la promotion du kung-fu au Cameroun et au Gabon | |
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Auteur | Alexandre Mathys | |
Revue | Revue internationale des études du développement | |
Numéro | no 252, 2023/2 Relations afro-chinoises : décentrer l'analyse | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 137-160 | |
Résumé |
La diffusion des arts martiaux chinois en Afrique a été investie par Pékin dans le cadre du déploiement de sa diplomatie culturelle en Afrique. Des intermédiaires participent à cette diffusion, notamment au Cameroun et au Gabon. Cet article présente le rôle nouveau et peu étudié de ces acteurs, entre diplomatie informelle et intérêts personnels. Vivant sur place ou à l'étranger, ils utilisent leur statut d'« amis de la Chine » pour alimenter leur réseau local et se réapproprient ou élaborent des projets pour leur propre compte grâce à leur position. De par ce fonctionnement dans les interstices du soft power chinois, ces « facilitateurs » profitent, selon nous, du manque étonnant de suivi du gouvernement chinois dans le domaine de sa diplomatie culturelle. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The dissemination of Chinese martial arts in Africa has been an active part of Beijing's cultural diplomacy in Africa. Intermediaries participate in this dissemination, particularly in Cameroon and Gabon. This article presents the new, scarcely studied role of these actors, between informal diplomacy and personal interests. Living locally or abroad, they use their “friends of China” status to grow their local network and reclaim or develop their own projects thanks to their position. As this phenomenon takes place on the margins of China's soft power, these “facilitators” may take advantage of the astonishing lack of follow-up by the Chinese government in the field of its cultural diplomacy. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/ried/8626 |