Titre | Les systèmes d'information partagés en maisons de santé | |
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Auteur | Manon Plégat | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 47, 1er semestre 2023 Numérique au travail, un moment politique ? | |
Rubrique / Thématique | Numérique au travail, un moment politique ? |
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Page | 101-114 | |
Résumé |
Les systèmes d'information partagés (SIP) labellisés « maisons et centres de santé » constituent des dispositifs d'action publique visant à accompagner les politiques de restructuration de l'offre de soins. Destinés à l'exercice en maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et pensés pour supporter la multidisciplinarité et le partage de l'information médicale, ils sont présentés comme des supports techniques pertinents pour l'amélioration de la qualité et de la continuité des soins. Pourtant, leur intégration aux pratiques des soignants rend compte des défaillances techniques et des résistances professionnelles qui, se nourrissant mutuellement, complexifient l'émergence d'usages communs des logiciels certifiés. Toutefois, les ajustements organisationnels – permis par les autorités de tutelles – et les redéfinitions successives des visées des SIP – effectuées par les professionnels – permettent la rencontre entre concepteurs-prescripteurs, usagers et dispositifs. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Created in 2008, the multi-disciplinary medical centers are touted as organizational tools to reach two of the main goals set by the public policies: the decompartmentalization of health professions and the improvement of the continuity of care. Their operation also refers to a more general movement: that of digitalization of public services. Consequently, the standardization of the Shared Information Systems (SISs) can be seen as a political tool serving three goals: of the regulation of the digital health market, of the evolution of professional practices and of the evaluation of medical centers. However, both the technical limitations of certified SISs and the professionals' criticism regarding them make the appropriation of these digital tools more complex. Nevertheless, the organizational adjustments - allowed by the health authorities - and the continuous redefinition of the goals of these technologies - made by health practitioners - succeed, to some extent, in aligning political expectations, users and devices. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/socio-anthropologie/13320 |