Titre | Psychologie sociale et critique de la légitimité démocratique chez l'intellectuel conservateur brésilien Antônio Carlos Pacheco e Silva (1961-1974) | |
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Auteur | Rodrigo Nabuco de Araujo | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 50, mai-août 2023 Les droites dans les Amériques aux XXe et XXIe siècles : entre démocratie, anti-démocratie et contre-démocratie | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Au Brésil, en avril 1964, le coup d'état civil et militaire destitue le président constitutionnel João Goulart. Malgré la violence de la rupture institutionnelle, le régime autoritaire se veut transitoire et promet à l'avenir le retour à la démocratie. Les militaires et tous ceux qui les soutiennent interviennent au nom du peuple. Ce peuple qui ne sait pas voter parce qu'il manque de discernement, parce qu'il souffre d'une fragilité psychique qui le rend inapte à choisir lui-même ses dirigeants. La défense de la démocratie n'est pas un prétexte, la démocratie est d'abord une valeur morale, elle est aussi le reflet d'une idéologie autoritaire, elle traduit enfin la volonté d'appartenir à une communauté internationale, l'Occident démocratique et chrétien. Pour étudier cette représentation autoritaire de la démocratie, nous nous penchons dans ce texte sur les écrits d'Antônio Carlos Pacheco e Silva, médecin psychiatre, professeur à l'Université de São Paulo, intellectuel organique des oligarchies paulistes, défenseur de l'intervention des forces armées comme une thérapie pour sauver la société malade. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In Brazil, in April 1964, a civil-military coup d'état deposed the constitutional president João Goulart. Despite the violence of this institutional breakdown, the authoritarian regime purported to be merely transitional and promised a return to democracy in the future. The military and all those who supported it intervened in the name of the people. They portrayed the people as incapable of voting due to a lack of discernment, as they suffered from a mental fragility that made them unable to choose their own leaders. The defense of democracy was not just a pretext; democracy was primarily seen as a moral value and a reflection of authoritarian ideology. Ultimately, the movement expressed a desire to belong to the international community, the Western Christian democratic civilization. To examine this authoritarian representation of democracy, this article explores the writings of Antonio Carlos Pacheco e Silva, a psychiatrist and professor at the University of São Paulo. He was considered an organic intellectual of the Paulist oligarchies and encouraged a military intervention to heal a sick society. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/histoirepolitique/14573 |