Titre | Aux sources du bolsonarisme. Le regard porté par les officiers retraités d'extrême droite sur la Nouvelle République brésilienne, années 1990-2010 | |
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Auteur | Maud Chirio | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 50, mai-août 2023 Les droites dans les Amériques aux XXe et XXIe siècles : entre démocratie, anti-démocratie et contre-démocratie | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Cet article est consacré au discours sur la République d'une publication d'extrême droite brésilienne, le Jornal Inconfidência, entre 1998 et 2015. Le groupuscule dont ce mensuel émane, le Grupo Inconfidência, a été fondé en 1995 par des militaires réformés de l'État du Minas Gerais dans une logique de résistance à l'imposition d'un contrôle civil sur les forces armées et à des politiques de réparation à la suite de la dictature militaire (1964-1985). Inconfidência intègre une nébuleuse militaire issue des « lignes dures » de la dictature, qui fut le creuset d'une critique radicale du régime démocratique. Héritiers d'imaginaires autoritaires anciens et insérés dans les circulations internationales de la Nouvelle Droite, ces groupes proposent un discours cohérent de discrédit du régime en place comme dégénéré et corrompu, de dénonciation d'un ennemi interne (la gauche et le mouvement social) et de réhabilitation de la dictature qui sera, mot pour mot, le discours de Bolsonaro à l'assaut du pouvoir en 2018. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article focuses on the discourse surrounding the New Republic in a far-right Brazilian publication, the Jornal Inconfidência, between 1998 and 2015. The monthly publication's parent group, Grupo Inconfidência, was founded in 1995 by retired officers from the state of Minas Gerais as a means of resisting the imposition of civilian control over the armed forces and the implementation of reparations following the military dictatorship (1964-1985). Inconfidência brought together a constellation of hard-line military officers associated with the dictatorship, which was the breeding grounds for a radical critique of the democratic regime. Inheriting ancient authoritarian imaginaries but slipping into the currents of the New Right, these groups put forward a coherent proposal to discredit the current regime as degenerate and corrupt, to denounce an internal enemy (the Left and collective action), and to rehabilitate the dictatorship; such ideas would utimately form the basis of Bolsonaro's victory speech when he seized power in 2018. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/histoirepolitique/14471 |