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Titre Les Fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans de 1989 à 2023 : un enjeu mémoriel et politique
Auteur Martin Lefranc
Mir@bel Revue Histoire@Politique
Numéro no 50, mai-août 2023 Les droites dans les Amériques aux XXe et XXIe siècles : entre démocratie, anti-démocratie et contre-démocratie
Rubrique / Thématique
Varia
Résumé Commémoration séculaire, les Fêtes de Jeanne d'Arc d'Orléans se sont vu attribuer un rôle défensif contre l'accaparement de l'héroïne par l'extrême droite, et particulièrement par le Front national. À partir de 1989, le maire socialiste Jean-Pierre Sueur en fait le lieu de perpétuation d'une mémoire républicaine de Jeanne d'Arc. Cela n'empêche pas des groupes d'extrême droite d'intervenir à plusieurs reprises dans le déroulement des festivités, souvent par des actions brutales et très visibles. Cependant, à partir des années 2000, la municipalité accorde moins d'importance au combat antinationaliste ; une fraction radicale de la droite locale tend alors à revendiquer, avec de plus en plus d'insistance, un droit de regard sur l'organisation des fêtes, jusqu'à brouiller leur fonction de rempart aux idées réactionnaires.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais An age-old commemoration, the Fêtes de Jeanne d'Arc in Orléans has been tasked with defending the national heroine against appropriation by far-right movements, in particular by the National Front. Since 1989, socialist mayor Jean-Pierre Sueur has worked to transform the festival into an occasion to honor the republican memory of Joan of Arc. This has not, however, prevented far-right activists from intervening on several occasions, often with highly visible and brutal actions. Starting in the 2000s, the municipality began to award less importance to the anti-nationalist struggle; a radical fraction of the local Right then started to claim, with increasing insistence, control over the organization of the festivities, ultimately subverting their defensive function against reactionary ideas.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/histoirepolitique/14433