Titre | L'amble du Tôkaidô | |
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Auteur | Augustin Berque | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 91, 2023/1 La marche | |
Rubrique / Thématique | Partie II : Les esthétiques communicationnelles de la marche |
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Page | 118-124 | |
Résumé |
Liant nature et culture, une consubstantialité s'établit entre caminante et camino, cheminant et chemin. Des exemples en sont pris au Japon, où la tradition veut que les « pieds volants » qui jadis étaient chargés du courrier entre Edo (Tokyo), Kyôto et Namba (Ôsaka), aient marché à l'amble, dans une gestuelle propre au Tôkaidô, le « Chemin des mers de l'Est ». Le Japon s'est considéré comme une « culture du chemin », dont les « jardins promenades » de l'époque d'Edo, comme le Kôrakuen, sont l'une des plus remarquables expressions. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
By linking nature and culture, a consubstantiality is established between caminante and camino, between the traveler and the path that is traveled. Examples of this are found in Japan, where tradition holds that hikyaku couriers, the “flying feet” who were once charged with delivering mail between Edo (Tokyo), Kyoto, and Namba (Osaka), would amble when they walked, moving and gesturing in a manner specific to Tōkaidō, the “Eastern sea road.” Japan is thought of as a “culture of the path,” one of the most remarkable expressions of which is the “walking gardens” of the Edo period, such as Kōraku-en. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_091_0118 (accès réservé) |