Titre | La explosión sensible de las ciudades: acerca de las estéticas político-territoriales del disenso en el proceso constituyente chileno (2019-2022) | |
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Auteur | Marcelo Rodríguez-Mancilla, Tomás Koch | |
Revue | Sociétés | |
Numéro | no 161, 2023/3 La ville sensible | |
Page | 65-77 | |
Résumé |
Ce texte explore les relations entre l'esthétique, la politique et le territoire pendant le processus d'élaboration de la constitution chilienne. À cette fin, il analyse la reconfiguration des subjectivités politiques des personnes qui ont participé à des organisations sociales à Valparaíso, au Chili, pendant les processus intenses d'articulation territoriale qui ont eu lieu au cours des trois dernières années. Sur la base de l'analyse du contenu des entretiens et des notes de terrain, l'article défend l'émergence d'un type d'esthétique politico-territoriale qui rompt avec l'ordre sensible institué par la rationalité néolibérale et s'en dissocie. Une nouvelle esthétique politique qui se caractérise par : a) des expériences sensorielles perturbatrices d'appropriation diversifiée de l'espace urbain qui élargissent l'exercice de la politique, b) des expériences solidaires de recomposition des liens socio-spatiaux médiatisés par l'articulation territoriale, et c) la réactualisation du paradoxe du système de représentation politique qui perpétue la distribution inégale du sensible dans les villes. Il est conclu que le régime de contrôle sensoriel a cherché à limiter cette nouvelle esthétique politico-territorialisée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper explores the links between aesthetics, politics, and territory during the Chilean constitution-building process. In so doing, it analyzes the political subjectivities of social organizations from Valparaíso, Chile, in recent years. Based on the content analysis of interviews and field notes, we note the emergence of a political-territorial aesthetic that challenges the neoliberal sensitive order. This new aesthetic is characterized by: a) disruptive sensitive experiences oriented toward the political struggle for dignified life that make a diversified appropriation of the city; b) the recomposition of socio-spatial links through solidarity and social organization mediated by territorial associativity; and c) the re-emergence of the paradox of political representativity that reinforces the unequal distribution of the sensitive within cities. We conclude by arguing that the sensorial regime of control limits these new aesthetic forms. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOC_161_0065 (accès réservé) |