Titre | Comme dans un vaisseau spatial | |
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Auteur | Lionel Obadia | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 79, automne 2023 Futurofolies | |
Rubrique / Thématique | Futurs d'ici et d'ailleurs |
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Page | 124-135 | |
Résumé |
La cité d'Auroville, située au Tamil Nadu (Inde du Sud), a été pensée dès sa création en 1968 comme une cité expérimentale, un « laboratoire à l'échelle de la planète » inspiré par la vision syncrétique du leader spirituel Sri Aurobindo Ghose. Mise en œuvre à partir des visions de sa compagne, Mira Alfassa, dite « la Mère », sa conception emprunta autant aux codes de l'aventure spatiale qu'à l'ésotérisme et à la géométrie sacrée, en particulier le Matrimandir (Temple de la Mère) dont l'architecte voulait que sa porte principale « s'ouvre comme dans un vaisseau spatial ». Subtil mariage rétrofuturiste, alliant émancipation et spiritualité, sur lequel cet article s'interroge. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The city of Auroville, South India, epitomizes an ethnographic case study of primary importance for the study of the more imaginative scenarios of the future, and especially for their concretization. Founded in 1968, but imagined as early as the 1950s, Auroville is a “laboratory” where new forms of spirituality, education, architecture or social organization are designed. Not only is the Auroville project utopian and even eschatological, and, as a consequence, spiritually located in a projective regime of temporality, but it also represents an aesthetic and ideological futurism, though one whose material and technological realizations seem outmoded. Drawing on ethnography, this article aims to question this retrofuturistic gap. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/terrain/26263 |