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Titre De la lumière, des lignes et des poussières. Commentaire sur le « minimalisme » de Rayons de soleil ou Soleil, « Danse de la poussière aux rayons de soleil » (1900) de Vilhelm Hammershøi
Auteur Christian Bank Pedersen
Mir@bel Revue Nordiques
Numéro no 44, printemps 2023 Le minimalisme nordique : architecture, arts, design et littérature
Rubrique / Thématique
Dossier : Le minimalisme nordique : architecture, arts, design et littérature
Résumé À en croire le sous-titre d'une grande exposition internationale de 2008, le travail du peintre danois Vilhelm Hammershøi (1864-1916) exprime « la poésie du silence ». Comment une œuvre peinte pourrait-elle représenter non seulement le silence, mais aussi la poésie de celui-ci ? De telles métaphores synesthétiques touchant à l'univers artistique de Hammershøi dévoilent un lieu commun critique le concernant : l'artiste fait œuvre en faisant voir le silence et ce, surtout à travers ses intérieurs, singulièrement épurés. Serait-ce approprié de qualifier Hammershøi de « minimaliste » ?Dans le présent article, je considère cette question notamment en regardant certains de ses choix techniques et donc artistiques en relation avec les réflexions esthétiques et le travail du peintre exemplaire du minimalisme, Frank Stella. Puis, je commente le plus célèbre des tableaux dépouillés de Vilhelm Hammershøi, Rayons de soleil ou Soleil, « Danse de la poussière aux rayons de soleil », afin de voir en quoi consiste véritablement sa stratégie « minimale ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais According to the subtitle of a major international exhibition held in 2008, the work of Danish painter Vilhelm Hammershøi (1864-1916) expresses “the poetry of silence”. How could the work of a painter represent not only silence, but also the poetry of silence? Such synaesthetic metaphors relating to the artistic universe of Hammershøi reveal a commonplace in the critical reflection of his work: the artist makes silence visible, especially through his singularly clean-cut interiors. Would it be appropriate to categorise Hammershøi as a “minimalist” painter?In my article, I consider this question by looking at some of his technical and therefore artistic choices in relation to the aesthetic reflections and painterly creations of the exemplary minimalist Frank Stella. In conclusion, I propose a commentary on the most famous of Vilhelm Hammershøi's pared-down paintings, Sunbeams or Sunlight, “Dust Motes Dancing in the Sunbeams”, to see what his "minimal" form really consists of.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/nordiques/8149