Titre | International Justice in Domestic Courts: Lessons Learned from German Courts and Warning Signs | |
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Auteur | Fritz Streiff | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 126, automne 2023 Justice pénale internationale : les magistrats sauvent l'honneur | |
Rubrique / Thématique | Dossier Justice pénale internationale : les magistrats sauvent l'honneur |
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Page | 117-123 | |
Résumé |
Le moment est bien choisi pour réfléchir à notre situation en
matière de compétence universelle. La plus haute juridiction
du système judiciaire français, la Cour de cassation, a décidé le
12 mai 2023 que les affaires d'atrocités internationales pouvaient
continuer à être jugées par les tribunaux français sur la base
du principe de la compétence universelle. Cette question s'est
posée après que la Cour a décidé, en novembre 2021, qu'un
suspect syrien ne pouvait être jugé pour « complicité de crimes
contre l'humanité » au motif que la loi syrienne ne prévoit pas
cette incrimination exacte. Cette décision a été un désastre pour
les acteurs du dossier syrien et, plus généralement, pour tous
ceux qui sont engagés dans la lutte contre l'impunité. La Cour
de cassation vient de clarifier cette interprétation et de revenir
sur sa décision, au grand soulagement des acteurs de la société
civile impliqués dans le dossier, au premier rang desquels les
collègues syriens. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This is a fitting moment to reflect on where we stand with
universal jurisdiction. The highest court in the French judiciary, the
Court de Cassation, decided on 12 May 2023 that international
atrocity cases can continue to be tried in French courts based on
the principle of universal jurisdiction. This question arose after
the court had decided in November 2021 that a Syrian suspect
could not be tried for “complicity in crimes against humanity”
on the grounds that Syrian law does not provide for this exact
incrimination. This decision was a disaster for those involved
in the Syria file and, more generally, everyone engaged in the
fight against impunity. Since then, and until very recently, France
has been at great risk of actually becoming a safe haven for war
criminals. The Court de Cassation now clarified this interpretation
and in effect reversed its earlier decision, to the huge relief of
civil society actors involved in the case, first and foremost Syrian
colleagues.2 Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_126_0118 (accès réservé) |