Titre | „Krieg ist ein Naturgesetz“ – Horváths Obsession mit dem Krieg | |
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Auteur | Nicole Streitler-Kastberger | |
Revue | Germanica | |
Numéro | no 73, 2023/2 Ödön von Horváth : écriture dramatique, réécritures, traductions | |
Page | 65-79 | |
Résumé |
L'œuvre littéraire de Horváth est traversée par la réflexion sur la guerre. Dans ses célèbres pièces populaires Nuit italienne, Légendes de la forêt viennoise (toutes deux de 1931) et Casimir et Caroline (1932), il ne met pas seulement en scène la lutte des sexes, mais traite également un récit de crise et de guerre. Mais Horváth a aussi écrit de manière résolue contre la guerre. Il aborde ce thème avec une grande clarté dans l'essai « Qu'est-ce qu'un auteur doit écrire aujourd'hui ? » (vers 1936), mais aussi dans les ébauches du roman Adieu, Europe ! (1938). Horváth en arrive à la conclusion qu'il ne faut pas écrire avec « dérision », mais avec « Dieu en arrière-plan » et avec « amour », comme il l'a fait dans Jeunesse sans Dieu (1937). Le pacifisme comme concept opposé à la guerre est également récurrent dans l'œuvre de Horváth, particulièrement dans son premier roman L'éternel Philistin (1930) et dans les deux romans tardifs Jeunesse sans Dieu (1937) et Un Enfant de son Temps (1938), qui furent inscrits sur la liste des ouvrages interdits par les nationaux-socialistes en raison de leur « tendance pacifiste ». Dans ces deux textes, Horváth plaide pour l'individualisme et contre le collectivisme, le discours sur l'« individu » qui n'est pas une « ordure », qui traverse surtout le dernier roman, étant éminemment symptomatique de cette position. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Horváth's literary work is permeated with reflections on war. In his famous folk plays Italian Night, Tales from the Viennese Woods (both 1931) and Casimir and Caroline (1932), not only is the battle of the sexes staged, but a narrative of crisis and war is also dealt with. However, Horváth also wrote decidedly against war. He deals with the subject particularly clearly in the essay What should an author write today? (around 1936), but also in the drafts of the novel Adieu, Europa! (1938). The author comes to the conclusion that one should not write with “scorn” but with “God in the background” and with “love”, as he achieved in Youth without God (1937). Pacifism as a counter-concept to war also recurs in Horváth's work, particularly clearly in the early novel The eternal Philistine (1930) and in the two late novels Youth without God (1937) and A Child of our Time (1938), which were put on the National Socialists' banned lists because of their “pacifist tendency”. In both texts Horváth pleads for individualism and against collectivism; symptomatic of this is the concept of the “individual” who is not “dirt”, which runs through the last novel in particular. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_073_0065 (accès réservé) |