Titre | The permeable and the pervasive: Approaching an understanding of atmospheres of home among Tanzanian Indians | |
---|---|---|
Auteur | Cecil Marie Schou Pallesen | |
Revue | Ambiances | |
Numéro | 2023 Migration d'ambiances et expériences habitantes | |
Résumé |
Que veut dire le chez-soi dans une situation où le sentiment d'appartenance est ambivalent ? Que devient le foyer si le cadre physique de ce que l'on appelle sa maison est contesté ? Est-il possible de saisir l'ambiance des qualités persistantes mais vulnérables du chez-soi ? Pour les Indiens de Tanzanie, sujets de cet article, les limites immédiates de la demeure sont matérialisées par de lourdes portes en bois et des treillis métalliques verrouillés. Le dehors est tenu à distance mais ne cesse de s'imposer sous diverses formes matérielles. Une anxiété sous-jacente perdure depuis la nationalisation des maisons indiennes après l'indépendance : de nombreux Indiens de Tanzanie luttent toujours pour redevenir propriétaires de leurs maisons. Cet article s'intéresse à l'expérience de la perméabilité du foyer, analysant diverses mesures prises par les habitants pour empêcher certaines choses d'entrer dans leur maison, alors même que l'ouverture à l'autre est essentielle au sentiment du chez-soi. Puisant dans des recherches au sein de la communauté migrante indienne en Tanzanie, l'article porte son attention sur les subtils détails sensoriels et matériels des pratiques quotidiennes du foyer et applique les notions de perméabilité et de pénétrant pour interroger ce qui peut constituer une ambiance du chez-soi. Il tente ainsi de mieux saisir la politique intime et les enjeux, pour une minorité migrante marginalisée mais ingénieuse, de la création et du maintien d'un sentiment de chez-soi. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
What does it mean to be at home when your sense of belonging is ambivalent? What is home if the physical frames of what you call home are contested? And is it possible to grasp an atmosphere of a home's firm, yet vulnerable qualities? For Tanzanian Indians, on whom this article focuses, the immediate boundaries of their dwelling are solid and materialised in heavy wooden doors and massive metal lattice doors with padlocks. The outside is kept at a distance but constantly imposes itself in different forms of materiality. Behind this lurks the anxiety sparked by the nationalisation of Indian houses that took place after Independence: many Tanzanian Indians are still fighting to regain ownership of their houses. Exploring experiences of permeability of the home, the article shows how different measures are taken by the inhabitants to prevent certain things entering the home, while openness to others is essential to creating a feeling of home. Permeability conveys and enables certain atmospheres of belonging and non-belonging. Based on long-term ethnographic fieldwork in an Indian migrant community in Tanzania and working with subtle details of everyday sensory and material practices in the home, the article explores how studying the atmosphere of home through permeability and the pervasive allows a closer understanding of the intimate politics of what it means to create and sustain a feeling of home as a marginalised but resourceful migrant minority. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | https://journals.openedition.org/ambiances/4669 |