Titre | Les G7 et les relations économiques russo-occidentales après la guerre froide : coopération ou hostilité ? | |
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Auteur | Noël Bonhomme, Noël Bonhomme | |
Revue | Relations internationales | |
Numéro | no 196, janvier-mars 2024 Le Kremlin et les Occidentaux depuis la fin de la guerre froide. Aux origines des guerres russo-ukrainniennes (I) | |
Page | 131-146 | |
Résumé |
Au cours des années 1990, l'intégration de la Russie au G7 symbolise sa transition économique et politique vers le modèle occidental, traduit la mise en place d'un nouvel ordre international et compense l'élargissement de l'OTAN vers l'est. Cette intégration reste cependant partielle, la Russie ne pouvant être traitée comme une grande puissance sur le plan économique. Celle-ci prend progressivement ses distances à partir de 2006, en se tournant vers les grands émergents, jusqu'à assumer la rupture avec ses anciens partenaires. Ce divorce résulte cependant moins d'une position hostile des « Occidentaux » que de la marginalisation économique et financière de la Russie dans la mondialisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
During the 1990s, Russia's integration into the G7 symbolized its economic and political transition towards the Western model. It shaped the establishment of a new international order, and NATO enlargement in Eastern Europe was balanced by G8 membership for Russia. However, its integration remained incomplete, because Russia was not treated as a great power in the economic field. Russia gradually distanced from the G8 until 2006, turning towards the major emerging countries, and eventually broke with its former partners. Nevertheless, this divorce results less from a hostile position of the « West » than from the economic and financial marginalization of Russia in globalization. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RI_196_0131 (accès réservé) |