Titre | Le multilatéralisme en mouvements | |
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Auteur | Auriane Guilbaud, Morgan Larhant, Mathilde Leloup, Sarah Tanke et Simon Tordjman | |
Revue | Etudes Internationales | |
Numéro | Volume 53, no 2, été 2022 Repenser l'international(isme) : variations sur les travaux de Guillaume Devin | |
Rubrique / Thématique | Section thématique |
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Page | 161 | |
Mots-clés (matière) | chercheur coopération diplomatie idéologie organisation internationale politique étrangère recherche relations internationales | |
Résumé | Les organisations internationales s'imposent depuis 1945 comme des arènes incontournables des politiques étrangères. Pour autant, en dépit d'une intensification de l'activité éditoriale dans l'immédiat post-guerre froide, le multilatéralisme ne constitue au début des années 2000 qu'un domaine résiduel des études internationales francophones. Aborder les organisations internationales comme une « forme majeure de l'action internationale » et s'attacher à en accroître l'intelligibilité supposent de rompre avec une lecture de l'international encore dominée par le jeu de la puissance et la volonté de domination. Cette entreprise intellectuelle – qui prit rapidement des dimensions collectives (co-écriture et co-direction d'ouvrages, directions de mémoires de Master et de thèses de doctorats, création et animation du Groupe de Recherche sur l'Action Multilatérale [gram]) – est également une réhabilitation de la solidarité et de la coopération comme clés de lecture du jeu politique international. Plutôt que la permanence, il s'agit, chez Guillaume Devin, de privilégier l'étude des marges de manœuvre, des jeux d'acteurs, et du changement de ces institutions en même temps que d'instaurer une lecture large de leur fonctionnalité. | |
Résumé anglais | Since 1945, international organizations have established themselves as essential arenas for foreign policy. However, despite an intensification of editorial activity in the immediate post-Cold War period, multilateralism at the beginning of the 2000s was only a residual field of french-speaking international studies. Addressing international organizations as a “major form of international action” and striving to increase their intelligibility presupposes breaking with an understanding of global governance as the sole output of power politics. This intellec- tual enterprise –which quickly took on collective dimensions (co-writing and co-direction of books, direction of Master's theses and doctoral theses, creation and animation of the Research Group on Multilateral Action)– is also one of rehabilitation of solidarity and cooperation as key concepts to reading the international political game. Rather than permanence and hierarchies, Guillaume Devin favors the study of the leeway, interplay of actors, and the evolving functionality that affect international institutions. | |
Article en ligne | https://www-erudit-org.ressources.sciencespo-lyon.fr/fr/revues/ei/2022-v53-n2-ei09080/1109197ar.pdf |