Titre | La star au miroir ou le syndrome romain (de Show People, 1928, à Frances, 1982) | |
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Auteur | Michel Cieutat | |
Revue | Revue française d'études américaines | |
Numéro | no 19, février 1984 Hollywood au miroir. | |
Page | 15 pages | |
Résumé |
Fier de sa réussite le cinéma hollywoodien s'est souvent plu à dévoiler les dessous de la fabrication de ses produits et plus particulièrement celle de ses stars (Une étoile est née, Boulevard du Crépuscule). Le choix de l'interprète, sa métamorphose en vedette à la fois par les spécialistes des studios, un producteur, un metteur en scène-Pygmalion et le public, faisaient de l'heureuse élue l'équivalent moderne de Cendrillon. Mais cette irrésistible ascension vers les sommets de la gloire et de la puissance, semblable à celle des gangsters des années trente, allait rapidement transformer ces idoles sur celluloïd en Prométhées fascisants qui mettaient en péril la démocratie américaine. De Cendrillon à Néron il n'y avait qu'un pas que le film sur Hollywood a toujours franchi avec une certaine ambiguïté. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Rise and Fall of the Hollywood Star or the Roman Syndrome (from « Show People », 1928 to « Frances », 1982).
The American cinema has always been proudly interested in revealing the different ways of making films and this ever since 1908. The making of a star, for instance, was shown for the first time as soon as 1914 in a Warner production titled The Movie Queen. Since then scores of movies have been produced on the subject most of them being quite successful at the box-office such as A Star Is Born or Sunset Boulevard. All those productions have in common a two-sided approach to the star phenomenom. On the one hand they show the meeting of a nobody with a potential Pygmalion that rapidly changes the former into a Cinderella. On the other hand, just like in the gangster movies of the '30s, after rise they show the fall of those modern idols turned undemocratic. But this passage from a Cinderella syndrome to a Nero one has always been treated with a certain ambiguity. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1984_num_19_1_1157 |