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Titre « I've boarded the train there's no getting off » : the Body as Metaphor in the Poetry of Sylvia Plath
Auteur Gayle Wurst
Mir@bel Revue Revue française d'études américaines
Numéro no 44, avril 1990 Le corps dans la culture et la littérature américaine.
Page 13 pages
Résumé Dans toute l'œuvre de Sylvia Plath, l'expérience du corps est intimement liée à celle du langage. Dans l'écriture éminemment reflexive de ses débuts, le « moi » accède à la conscience de soi comme sujet condamné, pris dans une relation négative en corps comme en langage où se forment ses pensées. Cette double restriction s'exprime comme un enfermement insupportable dans le langage et le corps. L'œuvre de Plath, à mesure qu'elle se développe, tente de briser le silence, la stérilité et la « stase » auxquels Plath se sentait « destinée ». Son œuvre tardive défie les catégories et tous les tabous littéraires dans une poésie du devenir hautement métaphorique qui ne cesse de contester les limites du langage et du corps et jusqu'au concept de l'identité.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Throughout the work of Sylvia Plath, bodily experience is intimately connected to the experience of language. In Plath's highly reflexive early writing, the « I » conies to consciousness of herself as doomed, negatively contingent on the body on which her description depends and the language in which her thoughts are formed. This restriction is expressed as an insupportable containment in language and the body, and Plath's work develops as an attempt to break through the silence, sterility and "stasis" to which she feels herself « destined ». Her later work defies categories and literary taboos of every kind in a highly metaphorical poetry of process which constantly challenges the limits of language and the body and hence the concept of identity.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1990_num_44_1_1390