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Titre Capitales en balade. Remarques historico-géographiques sur les changements de capitale en Afrique noire
Auteur Yves Marguerat
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro vol. 44, no 175, juillet-septembre 1991
Rubrique / Thématique
Etudes
Page 26 pages
Résumé Dans presque tous les pays africains les capitales jouissent d'une prédominance urbaine absolue. Or, en un peu plus d'un siècle, les trois-quarts de ces pays en ont changé (certains à plusieurs reprises), condamnant en général à un profond déclin les capitales déchues, que seul peut, parfois, revitaliser le tourisme. Les transferts les plus anciens étaient en effet des tâtonnements des administrations coloniales afin de sélectionner le meilleur site (surtout par rapport aux voies de communication ou au climat), les réajustements ultérieurs correspondant plutôt au choix de positions plus centrales. Aux indépendances, le mouvement fut surtout d'appropriation des grandes villes, quand ce n'était pas déjà fait, alors que, depuis, il s'agit , au contraire, de décongestionner les trop grandes capitales par des créations exnihilo. Mais, les choix signifient toujours, essentiellement une volonté de meilleur contrôle de l'espace par l'Etat.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Wandering Capitals : Historical and geographical notes about the capitals being transfered in Black Africa. In almost all the africain countries, the capitals benefit from an absolute urban predominance yet, during a little more than a century, three quarters of those countries changed their capital (some of them even did it many times), which generally condemned to extreme decline the fallen capitals. Only tourism may, sometimes, give a new life to those towns. The most ancient transferts were, actually, trial and errors made by the colonial administrations, which tried to select the best location (mainly in relation with the climate or the communication ways). The following readjustments correspond rather to choosing more central situations. In the independency period, the aim was mainly of an appropriation of the big cities - when this had not yet been done - ; and since then, it rather aims at relieving the pressure of too big capitals by ex nihilo creations. But the choices made always essentially express the will, for part of the state, to better control space.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1991_num_44_175_3397