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Titre Un village Diakhanke du Sénégal oriental : Missirah
Auteur Marie-France Fleury
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro vol. 37, no 145, janvier-mars 1984
Rubrique / Thématique
Etudes
Page 23 pages
Résumé Fondé il y a environ soixante-dix ans, Missirah se divise en deux quartiers dont le plus ancien s'organise autour de la case du chef de village et l'autre autour de la mosquée. Les villageois vivent encore selon le système d'organisation traditionnelle de la production basée sur la division sociale du travail, l'existence d'un contrôle exercé par les anciens et la survivance d'une spécialisation par caste, héritée de l'histoire. Anciens trafiquants d'or et d'esclaves, ils ne cultivent que par nécessité et n'élèvent le bétail que pour le prestige. En aucun cas, l'élevage n'est associé à l'agriculture. Ils n'ont pas encore très bien compris l'utilité des cultures commerciales et négligent encore les travaux de préparation et d'entretien des champs cultivés en arachide ou en coton. Pendant la saison sèche beaucoup ont une activité secondaire dans l'artisanat ou le commerce.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Missirah, a diakhankean Village in Eastern Senegal. — Founded approximately seventy years ago, Missirah has two residential quarters, one of which is situated round the dwelling of the village chief, and the other round that of the mosque. The villagers still live according to the traditional system of social organization and production based on the social division of work, the existence of a control exercised by the elders, and the survival of a specialization based on caste, a system inherited from history.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1984_num_37_145_3090