Titre | Negros "île à sucre" des Philippines | |
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Auteur | Alain Huetz de Lemps | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 36, no 143, juillet-septembre 1983 | |
Rubrique / Thématique | Etudes |
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Page | 35 pages | |
Résumé |
Avec près des deux tiers de la production, Negros est la principale «île à sucre» des Philippines. L'essor des plantations après 1855 a été possible grâce à l'afflux d'habitants de l'île voisine de Panay. Dans les premières décennies du XXe siècle, les exportations de sucre vers les Etats-Unis ont donné une nouvelle impulsion à la production et provoqué une remarquable concentration des entreprises : les 750 sucreries traditionnelles ont été remplacées par 18 usines modernes. Après les ravages de la Seconde Guerre mondiale, la prospérité des années 1960 a entraîné la construction de nouvelles usines, mais depuis 1974, la concurrence sur le marché mondial rend l'avenir incertain. Car malgré la sélection de nouvelles variétés et la mécanisation de certains travaux, les rendements sont assez bas. Negros est caractérisé par la prépondérance de moyennes et grandes «haciendas» qui utilisent une main-d'oeuvre mal payée, en partie permanente, en partie saisonnière pour la coupe. Les planteurs livrent leur canne à des sucreries qui possèdent très peu de champs de canne et appartiennent pour la plupart à des Philippins. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Negros, «sugar cane island» of the Philippines.-With more than sixty per cent of the production, Negros is the most important sugar cane island of the Philippines. The rapid growth of the plantations after 1855 has been possible thanks to the colonization by people coming from the island of Panay. In the XXe century first decades, the exports to the United States gave more impulsion, and only 18 centrifugal sugar mills took the place of the 750 small «muscovado» mills. After the second war destructions, and because of the prosperity of the 1960 decade, some new mills were constructed, but since 1974, the Philippine sugar has lost its preferential position in the U.S. market and the international competition produces commercial difficulties. In spite of the selection of the new varieties and the mecanization of some labours, the yield is not high. Medium and large estates (haciendas) are preponderant ; they employ permanent workers and seasonal cutters with small wages. Mills have very few canelands and rely on planters for the bulk of their cane requirements. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1983_num_36_143_3072 |