Titre | Atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, une gageure pour les entreprises françaises ? | |
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Auteur | Jacques Igalens, Najoua Tahri | |
Revue | Management & sciences sociales | |
Numéro | no 34, janvier-juin 2023 Management des risques et résilience | |
Page | 90-102 | |
Résumé |
L'objectif de neutralité carbone est devenu incontournable pour les États comme pour les organisations, il concerne également les individus. Nous nous attachons dans cette communication à étudier le cas des entreprises industrielles françaises du CAC 40. Dans un premier temps, nous montrons que globalement les dirigeants français sont assez sceptiques sur la capacité des entreprises d'atteindre les objectifs fixés. Nous comparons ensuite (pour les entreprises industrielles du CAC 40) la réalité des intensités carbone aux engagements sur le sujet des émissions de GES tels qu'ils sont exprimés dans les déclarations de performance extra-financières (désormais DPEF). Nos résultats montrent que les « entreprises à faible intensité carbone » et les « entreprises à forte intensité carbone » ne communiquent pas de façon identique et que généralement les « entreprises à forte intensité carbone » ont une divulgation plus détaillée et légèrement plus longue s'appuyant sur des exposés rhétoriques alors que les « entreprises à faible intensité carbone » communiquent mieux, c'est-à-dire qu'elles donnent de façon plus complète les éléments que contient le référentiel retenu. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The objective of carbon neutrality has become unavoidable for governments and organizations alike, and it also concerns individuals. In this paper, we focus on the case of French industrial companies of the CAC 40. First, we show that, overall, French managers are quite skeptical about the ability of companies to reach the set targets. We then compare (for CAC 40 industrial companies) the reality of carbon intensities with commitments on the subject of GHG emissions as expressed in the extra-financial performance declarations (henceforth EPR). Our results show that « good performers » and « bad performers » (in terms of carbon intensity) do not communicate in the same way, and that generally speaking, « bad performers » have a more detailed and slightly longer disclosure based on rhetorical presentations, whereas « good performers » communicate better, i.e., they provide a more complete disclosure of the elements contained in the chosen benchmark. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MSS_034_0090 |