Titre | La riziculture dans la vallée du Limphasa (Malawi) | |
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Auteur | Pierre Burlaud | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 30, no 118, avril-juin 1977 | |
Rubrique / Thématique | Etudes |
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Page | 20 pages | |
Résumé |
Dans le nord du Malawi, l'ancien Nyassaland, près du lac du même nom, s'étendent de nombreuses régions marécageuses, dont l'une, celle du Limphasa, est actuellement mise en valeur par le gouvernement dans une orientation rizicole.
Vers 550 m d'altitude, la vallée du Limphasa connaît un climat tropical à deux saisons, dont celle des pluies, de novembre à mai, apporte plus de 90 % du total annuel.
La culture du riz n'est pas nouvelle. Vers 1950, sous l'égide du Royaume-Uni, cette région fut mise en valeur, mais l'insuffisance des études préalables entraîna un échec.
La riziculture moderne est appuyée par un encadrement du gouvernement sous la forme d'une aide matérielle, et de facilités accordées pour l'installation de pionniers ; et par une aide étrangère, financière (capitaux britanniques), et technique (Chinois de Formose).
Cette culture se développe dans trois secteurs : la ferme individuelle dans laquelle le riz n'occupe que le tiers de la superficie totale, en double récolte annuelle au sein d'une activité polyculturale très variée ; le groupe de fermes qui ne fait qu'une récolte par an en association avec les cultures vivrières pour l'autoconsommation ; et les polders créés à l'initiative du gouvernement où la riziculture se limite à une seule récolte dans un but commercial.
Les rendements et les revenus à l'hectare varient suivant la méthode de travail et la variété du riz utilisée. Toute la production doit être vendue à un organisme gouvernemental spécialisé qui se charge de la commercialisation.
Une tentative intéressante donc, justifiée par les conditions physiques, mais qui souffre d'insuffisances au niveau humain : l'implantation d'une culture nouvelle, dont les indigènes n'ont ni la pratique culturelle, ni la satisfaction alimentaire, ne devrait plus se décider dans les bureaux d'une capitale, mais après une enquête sur place réalisée dans le souci d'améliorer le sort des hommes. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Rice-growing in the Limphasa Valley (Malawi).
In northern Malawi, formerly known as Nyassaland, near Lake Malawi, there are numerous marshy territories, one of them named Limphasa, is presently being developed by the Government, especially with rice.
Located at about 1,800 ft up, the Limphasa Valley has a tropical climate with two seasons ; the rainy season, from November to May, bringing more than 90 % of the yearly average. Rice farming is not new there. The district was developed in the 50's under the sponsorship of the United Kingdom, but the inadequacy of the previous surveys ended up in a failure.
Today's rice-growing is backed by a governmental assistance in the form of a material help and facilities granted to pioneering ; and also by a foreign assistance which is both financial (British funds) and technical (Chinese from Taiwan).
This farming is developed in three different enterprises : a private farm system in which rice takes up but one third of the total area with biannual crops besides a varied mixed farming activity ; a farm association system having only one annual crop coupled with food-producing farming for self consumption ; and a polder system created and promoted by the State, where rice-growing is restricted to one crop a year for a commercial purpose.
Yields and incomings per hectare (= 2.47 acres) change according to the labour system and the variety of the rice used. The whole production must be sold to a specialized state-controlled organization which takes care of the commercialization.
All in all, this is an interesting attempt justified by the physical conditions ; however it is not quite satisfactory on a human point of view : the implantation of a new crop whose practice and needs are not familiar to the natives, should no longer be made up by the Central Administration, but be done after taking an earnest interest in the lives of the people who are concerned. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1977_num_30_118_2814 |