Titre | Le vignoble californien | |
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Auteur | Gérard Dorel | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 30, no 117, janvier-mars 1977 | |
Rubrique / Thématique | Etudes |
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Page | 26 pages | |
Résumé |
Le vignoble californien connaît depuis quelques années une croissance spectaculaire qui s'explique essentiellement par une poussée des cépages vinifiables.
Chassé par la croissance urbaine de quelques-uns de ses fiefs traditionnels, le vignoble s'installe dans de nouvelles régions, notamment dans la vallée de la Salinas et la Grande Vallée.
Ce développement s'explique par une croissance très rapide de la consommation intérieure (6 millions d'hl en 1962, 13 millions en 1973).
Si le vignoble de masse reste dominé par de grosses sociétés depuis longtemps en place (Gallo), le développement du vignoble de qualité est désormais le fait de grandes sociétés capitalistes qui ont pris le contrôle des vieilles maisons californiennes (P. Masson, Almaden...).
Celles-ci, en effet, n'étaient pas de taille à faire face aux considérables investissements exigés par la mise en place de nouveaux vignobles et de nouvelles caves. Elles ont dû se résoudre à faire appel aux puissants groupes du complexe agro-industriel (National Distillers, Coca Cola, Henblein...) qui désormais contrôlent les 3/4 de la vinification et de la commercialisation des vins californiens.
Comme la laitue ou le coton, la vigne apparaît bien en Californie comme un exemple achevé de l'intégration dans le complexe agro-alimentaire. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Vineyards in California.
Since the sixties and the beginning of the seventies, the californian wine industry has entered a period of a spectacular growth. Swept out of its traditional growing regions by the urban sprawl, the vineyards are settling in new areas, especially in the Salinas valley and in the Great Valley. This extend is bound to a swift growth of the domestic consumption which doubled between 1962 and 1973.
If the low grade vineyards remain in the hands of old regional firms (Gallo), the development of the premium vineyards is henceforward undertaken by large scale corporations which recently swallowed the prestigious californian «chateaux» (P. Masson, Almaden...). Indeed the latter were unable to raise the investments demanded by the new plantings and cellars. They had to make up their mind to let these big corporations to enter and dominate their operations.
Presently these corporations control 75 % of the californian wine making and dealings. Such as the lettuce and cotton industries, the wine industry seems a perfect example of integration in the general frame of agri-business. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1977_num_30_117_2802 |