Titre | Les aspects socio-économiques de la géographie des transports aériens en Indonésie | |
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Auteur | Gérard Galibert | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 27, no 108, octobre-décembre 1974 | |
Rubrique / Thématique | Etudes |
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Page | 25 pages | |
Résumé |
En 1949, les 13 101 îles composant le territoire de la jeune République Indonésienne, étaient pauvres en moyens et en voies de communication, bien que la surface totale des terres et des mers de l'espace indonésien soit égale à celle des Etats-Unis.
Les riches îles de Java et de Sxunatra avaient de bons réseaux routiers et d'excellents réseaux de chemins de fer. Partout ailleurs, les transports ne pouvaient être assurés que par des caboteurs à voiles, au nombre de plusieurs milliers.
Tous les programmes de développement de la République Indonésienne ont été consacrés, depuis 1960, à la remise en état et à l'amélioration des routes et des chemins de fer de Java et de Sumatra en raison de la gravité des problèmes démographiques et économiques que connaissent ces deux îles.
La voie moyenne suivie par l'Indonésie depuis 1965 en matière de politique étrangère a permis d'ouvrir ces anciennes colonies hollandaises à des techniques modernes et variées en matière d'aviation. Des objectifs spéciaux ont été assignés à la compagnie nationale «Garuda-lignes intérieures» : réunir géographiquement et politiquement les nombreuses îles du pays, en assurant en tout point desservi la même qualité de régularité, de sécurité et de rapidité des communications aéronautiques. L'emploi d'avions atteignant la limite de leur potentiel d'utilisation (Douglas DC 3 par exemple) est interdit. En 1974, la compagnie nationale «Garuda-lignes intérieures», ainsi que les compagnies privées, ne mettent en service courant que des avions modernes à réaction, ou équipés de turbopropulseurs, tous caractérisés par d'excellentes performances de décollage et d'atterrissage (4 avions à réaction, 23 avions à turbopropulseurs).
L'aviation de brousse est inconnue en Indonésie, sauf en Irian-Barat. En 1973, le trafic s'est élevé à 1 200 000 passagers. Les perspectives de développement de l'aviation intérieure sont bonnes, en dépit de la nécessité de développer simultanément tous les moyens de transport susceptibles d'acheminer des trafics variés : rail, route et cabotage. La remise en état et l'amélioration des réseaux actuels de chemins de fer et de routes sont concevables à condition que les finances nationales ne connaissent pas de crise. Le coût réel probable d'une telle opération s'élèverait à peine à 20 % du montant total des investissements publics et privés programmés dans le cadre du Ier Plan National de Développement (1969-1974).
Il est probable que le transport aérien se développera parallèlement aux transports de surface dans l'avenir, en Indonésie, parce que la qualité de ces derniers, notamment à Java, est l'une des meilleures du Tiers-Monde. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Domestic airlines of the Indonesian Republic social and economic connections with the geographical reality. — In 1949, the 13 101 islands of the young Indonesian Republic, with a land and sea area similar to that of the United States, were desperately short of communications in every sense of the word.
The rich islands of Java and Sumatra had good road-networks and excellent trunk-railways. Elsewhere, the transport system consisted of several thousands of light sailing cargo-boats.
All development programs of the Indonesian Republic have been devoted, since 1960, to rehabilitation and upgrading of roads and railways in Java and Sumatra, according to the major economic and demographic problems of these islands.
The middle-of-the-road foreign policy followed by Indonesia since 1965 introduces modern and various air techniques into these former dutch colonies. Special targets are assigned to «Garuda National Domestic Airlines Company» : to establish links and ties between numerous islands, with a complete equality in the field of regularity, safety and communications facilities. Use of obsolete planes (Douglas DC 3 for example) is strictly prohibited. In 1974, «Garuda National Domectic Airlines» and private companies operate permanently only modern turbo-or jet-propelled aircrafts, with excellent short-field take-off and landing performances : 4 jet, 23 turboprop.
There is no bush-aviation in Indonesia, with the exception of Irian Barat. During 1973, total passenger traffic was 1 200 000. Perspectives of development are good, in spite of necessity to improve all surface-transports for long hauls : trains, trucks and coastal tramps remain indispensable. Rehabilitation and upgrading of existing railways and roads can be expected if the national financing system functions properly. Their possible cost is only 20 % (approximately) of the total investment planned for the 1st National Development Plan (1969-1974).
Probably, air-transport will go hand-in-hand with surface-transport in Indonesia during the future, because the quality of the surface transports, especially railways and roads in Java, is one of the highest in developping countries. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1974_num_27_108_2710 |