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Titre Dircoms et journalistes : une convergence du flou
Auteur Liliane Messika
Mir@bel Revue Réseaux (communication - technologie - société)
Numéro vol. 12, no. 64, 1994 Les métiers de la communication
Rubrique / Thématique
Dossier : Les métiers de la communication
Page 53-74
Résumé Les Directeurs de la Communication sont aujourd'hui plus qu'un sous-groupe mais moins qu'une classe professionnelle. Le Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (CEREQ) donne pour ce poste un répertoire si flou de définitions, qu'on peut se demander s'il existe réellement une profession de directeur de la communication. On privilégiera ici deux pistes de réflexion : on tentera d'abord, en présentant les données statistiques sur les réalités de la fonction communication dans l'entreprise, et sur ceux qui l'occupent, de saisir les mécanismes par lesquels le dircom obtient une réelle légitimité au sein de l'entreprise. On essaiera ensuite d'élargir la perspective et de savoir s'il existe une « profession dircom », si leur groupe en tant que tel constitue une entité qui dépasse l'addition des individus qui la composent, si au sein de ce goupe, peut se définir une typologie et sur quels critères elle se fonde. On étudiera également les moyens qu'ils se donnent pour passer du stade de la pratique empirique d'un métier très individualisé à celui de profession reconnue par ses membres et par le monde du travail.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Communications Directors today are more than a sub-group but less than a professional class. The French research institute on qualifications (CEREQ) gives the post such vague job descriptions that the existence of a profession as such seems somewhat uncertain. Two main lines of thought are followed here. First, by presenting statistics on the communications function and on the people who occupy the post, we try to grasp the mechanisms by which Communications directors obtain true legitimacy in firms. We then try to broaden the perspective and to find out whether the « profession* does exist, whether the group as such is more than just the addition of the individuals that compose it, and whether within this group a typology can be defined and on what criteria it would be based. We also study how Communications directors progress from the stage of empirical practice of a highly individualistic profession to that of one recognized by its members and by the professional world.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reso_0751-7971_1994_num_12_64_2469