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Titre Ólafur Ragnar Grímsson et l'évolution du statut de la fonction présidentielle en Islande
Auteur Stefanía Óskarsdóttir
Mir@bel Revue Nordiques
Numéro no 27, printemps 2014 Grandes figures politiques nordiques
Rubrique / Thématique
Dossier : Grandes figures politiques nordiques
Page 95-113
Résumé La crise financière qui toucha l'Islande en 2008 affecta son système politique en profondeur. L'un des changements qui en découlèrent fut l'accroissement du rôle du président de la République. Jusqu'alors, les acteurs politiques islandais adhéraient à une interprétation du parlementarisme selon laquelle la majorité contrôlait l'ordre du jour législatif, décidait de l'attribution des portefeuilles ministériels et déterminait les politiques publiques. Le pouvoir du président était donc limité et d'ordre plutôt symbolique. À présent, au contraire, la présidence apparaît comme l'émissaire de la majorité parlementaire. Les changements relatés dans cet article ne furent pas le résultat d'une révision formelle de la Constitution. Ils ont puisé leurs sources dans le jeu politique qui a favorisé une réinterprétation du rôle du président. La nouvelle interprétation bénéficie d'un soutien populaire et reflète l'érosion de la confiance dans le Parlement et dans la classe politique depuis la crise.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The financial crisis that hit Iceland in 2008 has affected its political system in some fundamental ways. One significant change is the more assertive role of the president in Icelandic politics. Until recently Icelandic political actors adhered to an interpretation of parliamentarism, which taught that the majority controls the legislative agenda, decides who holds ministerial posts and determines public policy. As a result the scope of presidential power was limited and presidents were regarded as mere figureheads. Now, however, the presidency has emerged as a check on the parliamentary majority. The changes, outlined in the paper, were not the result of changes in the text of the constitution. Rather they have their roots in the political game that produced a reinterpretation of the role of the president. The new interpretation enjoys public support and reflects the erosion of trust in parliament and politicians in the post crisis period.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/nordiques/7194