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Titre La place des plantations dans l'économie portoricaine (premier article)
Auteur Christian Huetz de Lemps
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro vol. 24, no 96, octobre-décembre 1971
Rubrique / Thématique
Etudes
Page 65 pages
Résumé Porto Rico a connu depuis une vingtaine d'années une expansion remarquable qui a relégué la vieille économie de plantation loin derrière l'industrie et le tourisme, et qui fait participer de plus en plus les habitants de l'île à la civilisation américaine. Une mutation profonde est en cours dans le secteur agricole. Les plantations sucrières, autrefois centre de l'activité portoricaine sont en proie à des difficultés si graves que l'Etat a dû en racheter un certain nombre, menacées de fermeture. Peu à peu, le gouvernement et les sociétés privées qui subsistent remodèlent les exploitations sucrières dans le sens d'entreprises hautement mécanisées et rentables. Les deux autres piliers de l'économie rurale «coloniale», le café et le tabac, n'échappent pas à la crise et ne subsistent que grâce à la protection de l'Etat. Par contre, se développe une nouvelle vocation agricole fondée sur l'élevage et orientée vers la satisfaction des besoins d'un marché local qui s'accroît au rythme de l'élévation du niveau de vie.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The Role of Plantations in the Puerto Rico Economy For twenty years now Puerto Rico has experienced a phenomenal expansion which has relegated the old plantation economy far behind industry and tourism, and which enables the inhabitants of the island to participate more fully in the American way of life. A profound change is occurring in the agricultural domain. Sugar plantations, formerly the center of Puerto Rican economic activity, are plagued with such serious problems that the State has been obliged to purchase several that were menaced with closure. Little by little, the government and the remaining private companies are remodeling the sugar plantations with the view to making them highly mechanized and profitable. Two other pillars of the «colonialist» rural economy, coffee and tobacco, haven't escaped the economic crisis and subsist thanks only to government protection. A new branch of agriculture, on the other hand, is developing well : animal raising. This is oriented towards satisfying the needs of the domestic market, whose growth is following the rate of the increase in the standard of living.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1971_num_24_96_2594