Titre | Les Comores : économie agricole et transports | |
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Auteur | Jean Charpantier | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 24, no 94, avril-juin 1971 | |
Rubrique / Thématique | Etudes |
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Page | 27 pages | |
Résumé |
L'archipel des Comores, formé des îles de la Grande Comore, Anjouan, Mayotte et Mohéli — 250 000 habitants et 2 336 km 2 — territoire d'outre-mer de la République française jouissant de l'autonomie interne depuis 1961, tire de l'agriculture l'essentiel de ses revenus. Les cultures commerciales — vanille, coprah, essences à parfum — dans la plupart des cas aux mains de sociétés de plantation occupent une place prépondérante. Par contre, les cultures vivrières, riz, manioc et diverses racines, légumes, fruits, l'élevage, sont très insuffisants aux besoins locaux ; d'où la nécessité d'importer de grosses quantités de produits alimentaires (30 % des importations). La faiblesse de l'économie des Comores se manifeste par une balance des comptes lourdement déficitaire (couverture d'environ 55 %). Les moyens de communication et les transports ont un rôle fondamental dans la vie de l'archipel. Le réseau routier moderne est insuffisant bien que le nombre de véhicules s'accroisse rapidement. Le trafic maritime par cabotage ou de ligne est irrégulier et précaire ; cependant l'infrastructure portuaire est en cours d'amélioration. On met beaucoup d'espoir dans le développement des transports aériens. Chaque île possède un aéroport, mais seul celui de Moroni est doté d'un équipement moderne sans être toutefois accessible aux «jets ». Le trafic intérieur se développe, par contre les relations extérieures sont moins bien assurées et doivent transiter par Madagascar. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Comoro Islands : Transportation and Agriculture-Based Economy.
The Comoro archipelago , composed of the Great Comoro, Anjouan, Mayotte and Moheli islands — 250,000 inhabitants and 2,333 sq. km. — and an overseas territory of the French Republic enjoying internal autonomy since 1961 — derives the major portion of its income from agriculture. The commercial crops — vanilla, copra, perfume fragrances — for the most part in the hands of plantation companies, are of preponderant importance. On the other hand, the food crops — rice, cassava and various root plants, vegetables, fruit and farm animals — are raised in insufficient quantity for domestic needs ; as a consequence, the islands are obliged to import large amounts of food products (30 % of all imports ). The weakness of the Comoros economy is apparent in the adverse balance of payments figures, which show a huge deficit (only about 55 % of expenditures are covered).
Communication and transportation means play a vital role in the life of the archipelago. The road system, though modern, is insufficiently developed for the rapidly growing number of vehicles. Maritime traffic, either by coastal or by scheduled line service, is irregular and precarious ; the port systems, however, are in the process of being improved. Great hope is placed in the growth of air transportation. Each island possesses an airport, but only the one of Moroni has modern equipment, which is, nevertheless, inadequate for handling jets. Service with the interior of the islands is improving ; on the other hand, links with the outside are much less dependable and traffic must be routed via Madagascar. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1971_num_24_94_4185 |