Titre | Les débuts d'un législateur (automne 1791) : le témoignage de Gilbert Romme | |
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Auteur | Philippe Bourdin | |
Revue | Annales historiques de la Révolution française | |
Numéro | no 416, avril-juin 2024 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 89-112 | |
Résumé |
Assidu à tenir son journal, Gilbert Romme nous offre un témoignage irremplaçable sur les premiers mois de l'Assemblée législative. Il observe le nouvel équilibre des pouvoirs entre les députés et Louis XVI qui a perdu leur confiance depuis sa fuite avortée du printemps 1791, et que l'on soupçonne en permanence de vouloir réitérer l'aventure tandis qu'il cherche à maintenir un cérémonial tenant à distance les élus. D'un autre côté, Romme décrypte l'influence des anciens Constituants dans les salons, les clubs, les journaux, et regrette l'espace étroit dans lequel se débat la nouvelle législature. Lui qui rêvait d'unité voit rapidement se constituer des factions. Ses affinités intellectuelles et politiques le conduisent lui-même à construire son cercle de sociabilité, à classer ses collègues selon leurs opinions (entre révolutionnaires et endormeurs), à mesurer l'influence respective des Jacobins et des Cordeliers. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Diligent in keeping his private journal, Gilbert Romme's testimony offers a singular account of the first months of the legislative assembly. He observed the new balance of power that arose between the deputies and Louis XVI, whose confidence had been undermined by his abortive flight to Varennes in the spring of 1791, and who would remain under suspicion of seeking to renew his efforts to flee the country. Accordingly, Romme noted how Louis XVI maintained a protective protocol aiming to keep the deputies at a distance. At the same time, Romme assessed the influence of former constituents in the salons, clubs and newspapers, and lamented the narrow space in which the new legislature carried out its struggles. He who dreamed of unity, rapidly perceived the emergence of factions. His intellectual and political affinities led him to construct his own circle of sociability, to classify his colleagues according to their opinions (between revolutionaries and "sleepers"), and to measure the respective influence of the Jacobins and the Cordeliers. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AHRF_416_0089 (accès réservé) |