Titre | « Le futur était maintenant » : la révolution est-elle un acte de préfiguration ? | |
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Auteur | Raquel Varela, Roberto Della Santa | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 160, janvier-mars 2024 Révolution des Œillets, révolution du 21e siècle ? | |
Rubrique / Thématique | DOSSIER |
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Page | 53-67 | |
Résumé |
L'« Avril portugais » demeure l'histoire de l'irruption des masses, une expérience vécue, bouleversante et incommensurable, qui ébranla les instances politiques, économiques et culturelles dans leur ensemble. Il s'agit de la révolution européenne la plus significative depuis 1945. Durant les deux années 1974-1975, le Portugal, que la dictature fasciste avait contraint à la passivité pendant plus de quarante ans, connut l'effervescence grâce à la créativité des millions de personnes activement et consciemment engagées dans la poièsis, la fondation d'un nouveau mode de vie, égalitaire et profondément libre. La « contre-révolution démocratique » qui suivit tenta de faire oublier que les aspirations de ceux d'en bas ne sont pas seulement des fantasmes politiques, que l'histoire n'est pas faite par les États ou les gouvernements politiques, mais par les classes sociales et leurs mouvements. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Portuguese Revolution remains the story of the irruption of the masses, a shattering and immeasurable experience that shook the entire political, economic and cultural establishment. It is the most pivotal revolution since 19945. During the years of 1974-75, following over four decades of fascist dictatorship, the country underwent a significant transformation. It became a vibrant and creative environment, where millions of people actively and consciously engaged in the poièsis, the foundation of a new way of life that was both highly equitable and deeply free. The subsequent “democratic counterrevolution” aimed to eradicate the notion that the aspirations of those from below aren't only political ghosts, that historical events are shaped not by states or political governments, but by social classes and their movements. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/chrhc/23683 |