Titre | Cinquante ans depuis la révolution des œillets | |
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Auteur | Lincoln Secco, Osvaldo Coggiola | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 160, janvier-mars 2024 Révolution des Œillets, révolution du 21e siècle ? | |
Rubrique / Thématique | DOSSIER |
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Page | 53-67 | |
Résumé |
La révolution des Œillets a été portugaise et européenne. Les enjeux qui l'ont motivée étaient communs aux sociétés européennes d'après-guerre : décolonisation, démocratie politique (lutte contre l'autoritarisme et les dictatures), intensification des affrontements de classes. Au Portugal, ces différentes tensions convergent et explosent rapidement à l'occasion de la crise des forces armées. Ses acteurs politiques, du MFA à l'extrême gauche, sont contraints d'improviser des réponses politiques à des événements qui les surprennent souvent. En Europe, comme dans le monde, cette révolution a été considérée comme la continuation de la vague amorcée en 1968, de l'est à l'ouest. Son résultat impliqua l'ensemble des forces politiques, à commencer par les États-Unis et les courants de gauche internationaux. Cet article rend compte, d'une manière synthétique, du panorama complexe qui a marqué un processus qui, avec la fin de la « dictature des colonels » en Grèce et la démocratisation espagnole, a conditionné deux des grands enjeux du dernier quart du 20e siècle, l'émergence de l'Union européenne et la vague néolibérale. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Carnation Revolution was Portuguese and European. The issues that drove it were common to post-war European societies: decolonization, political democracy (fight against authoritarianism and dictatorships), intensification of class clashes. In Portugal, these problems were concentrated and exploded in a short space of time, thanks to a major crisis in the Armed Forces. Its political actors, from the MFA to the extreme left, were forced to improvise political responses to events that often overtook them. In Europe and around the world, it was seen as a continuation of the wave that began in 1968, both in the East and in the West. Its outcome involved all international political forces, including the USA and international left currents. The article seeks to give a synthetic account of the complex panorama that marked a process that, together with the end of the “dictatorship of the colonels” in Greece and Spanish democratization, conditioned two of the great milestones of the last quarter of the 20th century: the emergence of the European Union and the neoliberal wave. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/chrhc/23765 |