Titre | Accelerating Development: Taylor Woodrow and Arcon's Prefabricated Steel Structures in Decolonizing West Africa | |
---|---|---|
Auteur | Ewan Harrison, Rixt Woudstra, Iain Jackson | |
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe | |
Numéro | no 23, 2024 Material Constraints | |
Rubrique / Thématique | Dossier: Material Constraints |
|
Résumé |
Cet article traite du système Arcon, un ensemble de structures métalliques préfabriquées modulables utilisées pour la construction d'usines et d'entrepôts, qui a accompagné le développement industriel du Ghana, du Nigeria et de la Sierra Leone dans les années 1950 et 1960. Créé à l'origine pour les logements d'urgence en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale, le système Arcon a été commercialisé avec succès dans les colonies d'Afrique de l'Ouest dans l'immédiate après-guerre, sous l'impulsion de son distributeur : l'entreprise britannique Taylor Woodrow. Ces hangars en acier, recouverts de plaques d'amiante ou de matériaux locaux, sans caractéristique de conception particulière, ont fourni des structures très adaptées à l'exploitation des ressources en contexte colonial. Le système Arcon permettait de concilier deux types de contraintes : temporelles, du fait des Indépendances imminentes ; et matérielles, liées à la construction de bâtiments dans la région, et à la main d'œuvre nécessaire ; c'est selon nous la clé de son succès. Le cas du système Arcon montre que des projets de développement mis en place en prévision de la décolonisation se sont non seulement avérés rentables pour des entrepreneurs britanniques comme Taylor Woodrow, mais aussi que les pratiques commerciales et les flux de matériaux qui ont façonné l'environnement bâti pendant la colonisation ont persisté durant la période postcoloniale qui a immédiatement suivi. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
This article examines the Arcon system, a flexible prefabricated steel structure used for the construction of factories and warehouses that accompanied industrial development in Ghana, Nigeria, and Sierra Leone during 1950s and 1960s. While initially created for emergency housing in Britain during World War II, the Arcon system was successfully marketed across the West African colonies in the immediate post-war period, largely through the backing of a British-owned contracting firm, Taylor Woodrow. Although not distinctive designs, these steel sheds, clad with asbestos sheets or local materials, were highly efficient structures that supported and enabled a system of colonial resource extraction. The Arcon system, we argue, was successful because it mediated between two sets of constraints: the temporalities created by the impending timetable of independence, and the material constraints on the production of architecture in the region, including the labor required. Through this examination of the Arcon system, we show that the developmental projects instituted as a prelude to decolonization proved profitable for British contractors like Taylor Woodrow, but also that business practices and material flows shaping the built environment under colonialism persisted into the immediate post-colonial period. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | https://journals.openedition.org/abe/16130 |