Titre | Quand la mémoire est une arme de guerre identitaire | |
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Auteur | Régis Meyran | |
Revue | Socio | |
Numéro | no 19, 2024 Mémoire, histoire et politique | |
Page | 177-182 | |
Résumé |
La mémoire est aujourd'hui instrumentalisée par l'extrême droite, y compris quand il s'agit de la mémoire de la Shoah, ce qui est nouveau et paradoxal, en même temps que par des groupes identitaires se revendiquant d'extrême gauche mais dérivant vers l'extrême droite. Au même moment, l'État défend une mémoire patrimoniale qui flirte avec le nationalisme. Parallèlement, il néglige les mémoires de l'esclavage et de la colonisation, mais aussi les mémoires ouvrières et populaires, ce qui engendre de nombreuses tensions dans la société civile. Cette situation favorise la guerre des mémoires et la montée d'identités fermées, qui menacent potentiellement la démocratie. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Memory is today exploited by the far right, including when it comes to the memory of the Shoah which is new and paradoxical, at the same time as by identity groups claiming to be far left but drifting towards the far right. Meanwhile, the State defends a heritage memory that flirts with nationalism. And it neglects the memories of slavery and colonization, but also working and popular memories, which generates numerous tensions in civil society. This situation favors the war of memories and the rise of closed identities, which potentially threaten democracy. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/socio/16338 |