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Titre Le parti pris des choses : sur quelques apories onto-épistémiques du New Materialism
Auteur Charles Wolfe
Mir@bel Revue Socio-anthropologie
Numéro no 49, 1er semestre 2024 Matériaux vivants
Rubrique / Thématique
Matériaux vivants
Page 157-175
Résumé Avec le mouvement théorique nommé New Materialism, apparu à partir du début des années 2000, on assiste non seulement au retour de l'ontologie mais à une affirmation d'un matérialisme dans lequel toutes les oppositions, toutes les contradictions viendraient se dissoudre. Poussant plus loin la prise en compte de l'agentivité des non-humains suggérée notamment par Haraway et Latour, les courants néomatérialistes en viennent à considérer l'ensemble des composantes matérielles de nos sociétés comme autant d'agents actifs dotés, à des degrés divers, d'une forme de vitalité. Dans cette contribution je reviens sur ce que je nomme l'« ontologisme » du New Materialism par rapport au matérialisme « vital », « mécaniste » ou « dialectique », en commentant des auteurs comme Jane Bennett, Karen Barad et Elizabeth Grosz.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The theoretical movement known as New Materialism, which emerged in the early 2000s, saw not only the return of ontology, but also the affirmation of a materialism in which all oppositions and contradictions would dissolve. New Materialist trends take the agency of non-humans, as suggested by Haraway and Latour in particular, a step further, and come to regard all the material components of our societies as active agents endowed, to varying degrees, with a form of vitality. In this essay I return to what I call the “ontologism” of New Materialism in relation to vital, mechanistic and dialectical forms of materialism, commenting on authors such as Jane Bennett, Karen Barad, and Elizabeth Grosz.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/socio-anthropologie/17453