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Titre По стопам гуманистов: Mаксим Грек и «Oтче нашъ толковои»
Auteur Francesca Romoli
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro vol. 95, no 3, 2024
Page 301-313
Résumé Cet essai est consacré à un commentaire du Pater noster qui se trouve dans un recueil manuscrit des œuvres de Maxime le Grec, le ms. RNB OLDP nr. 176, et qui jusqu'à présent a été compté à tort comme faisant partie de sa production originale. Le texte est ici restitué pour la première fois dans la tradition slave de l'Interpretatio orationis Pater noster de Pseudo-Chrysostome (CPG 4596) et identifié comme témoin de la troisième version de la deuxième rédaction de la traduction slave, dont nous supposons ici qu'elle a pu être prise (copiée) du ms. GIM Čud. nr. 167. Dans la tradition slave, la version de l'Interpretatio choisie par Maxime le Grec ne jouissait pas d'une autonomie textuelle, mais était incluse dans l'Office glosé (Tolkovaja služba) au sein du Livre Pilote (Kormčaja kniga), selon la rédaction dite du monastère du Miracle (Čudovskaja redakcija). En recherchant, sélectionnant et déplaçant le texte, Maxime le Grec fait preuve d'une sensibilité humaniste, marchant sur les traces de ses maîtres italiens et appliquant leur méthode, et surtout suivant notamment l'exemple du moine camaldule Pietro Candido dans son arrangement du ms. BNCF Conventi soppressi G.II.496.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This essay is dedicated to the Pater noster Commentary (Otče naš tolkovo), a commentary on the Pater noster that is found in a manuscript collection of Maximus the Greek's works, the ms. RNB OLDP nr. 176, and until now has been erroneously counted among his original writings. The text is here for the first time restored to the Slavic tradition of Pseudo-Chrysostom's Interpretatio orationis Pater noster (CPG 4596) and identified as a witness to the third version of the second redaction of the Slavic translation, which I suggest here may have been taken (copied) from the ms. GIM Čud. nr. 167. In the Slavic tradition, the version of the Interpretatio chosen by Maximus the Greek did not enjoy textual autonomy but was included in the Tolkovaja služba within the Kormčaja kniga of the Čudovskyj type. In researching, selecting and moving the text, Maximus the Greek shows a humanist sensibility, moving in the footsteps and applying the method of his Italian masters, and especially following the example of the camaldolese monk Pietro Candido in the arrangement of the ms. BNCF Conventi soppressi G.II.496.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/res/6948