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Titre De l'affinité entre les peuples : Heinrich Wölfflin et la question des styles nationaux
Auteur Rémi Mermet
Mir@bel Revue Archives de philosophie
Numéro Tome 87, no 4, octobre-décembre 2024 L'affinité, des affinités, les affinités électives ?
Rubrique / Thématique
Dossier. L'affinité, des affinités, les affinités électives ?
Page 41-62
Résumé Dans cet article, je cherche à démontrer que la dernière monographie de Heinrich Wölfflin, Italien und das deutsche Formgefühl (1931), n'a pas participé, comme on le croit souvent, au développement d'une histoire de l'art raciste à l'époque nazie. Au contraire, je suggère que Wölfflin a rejeté toute approche nationaliste de l'art : il n'a pas insisté sur sa propre germanité pour la glorifier, mais pour souligner la relativité de sa perspective d'historien de l'art suisse allemand. À la suite de Dürer, Goethe et Humboldt, Wölfflin n'a jamais cessé de promouvoir la compréhension interculturelle. Selon lui, ce n'est qu'à travers le dialogue et la traduction que nous pouvons atteindre une expérience universelle de l'humanité.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In this paper, I aim to demonstrate that Heinrich Wölfflin's last monograph, Italien und das deutsche Formgefühl (1931), did not participate in the development of a racist art history during the Nazi era, as is often assumed. Instead, I suggest that Wölfflin rejected any nationalist approach to art: he did not emphasize his own Germanness to glorify it but rather to highlight the relativity of his perspective as a Swiss-German art historian. Following Dürer, Goethe, and Humboldt, Wölfflin consistently promoted intercultural understanding. According to him, only through dialogue and translation can we achieve a universal experience of humanity.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://shs.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2024-4-page-41?lang=fr (accès réservé)