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Titre Sénégal. Fortune et infortune du « dialogue social »
Auteur Sidy Cissokho
Mir@bel Revue Chronique internationale de l'IRES
Numéro no 186, juin 2024
Page 3-16
Résumé Depuis les années 2000, le Sénégal s'est doté d'un vaste ensemble d'institutions au sein desquelles le « dialogue social » entre travailleurs, employeurs et État doit avoir lieu. Cette architecture vient encadrer des relations entre le pouvoir et le mouvement syndical longtemps marquées par une forte proximité. La mise en place de ce dispositif exclut cependant la plus grande partie des actifs et leurs représentants, au premier rang desquels les travailleurs de l'informel. Elle aboutit à la coexistence de deux circuits de négociation : l'un, officiel, dédié à une minorité de représentants syndicaux et de travailleurs salariés ; et l'autre, officieux, dans lequel évolue la grande majorité.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Since the 2000s, Senegal has equipped itself with a vast collection of institutions in which « social dialogue » between workers, employers and the state are to take place. This framework regulates relations between the authorities and the union movement, which have long been closely linked. However, the implementation of this system excludes the majority of the workforce and its representatives, chief among them workers in the informal sector. It results in the coexistence of two negotiation tracks : the first, official, track serving a minority of union representatives and salaried workers; the other, unofficial, one accounting for the majority.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://shs.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2024-2-page-3?lang=fr