Titre | “Le prof que j'aurais aimé avoir” : des vidéos pour apprendre ? | |
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Auteur | Dominique Pasquier | |
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Revue | Education et sociétés |
Numéro | no 53, 2005 L'école au temps des tutos | |
Rubrique / Thématique | Dossier : L'école au temps des tutos |
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Page | 37-52 | |
Résumé |
Apprendre en ligne est-il perçu comme plus facile qu'apprendre à l'école ? C'est la question posée ici, sous l'angle de la consommation sur Internet de vidéos indépendantes de vulgarisation culturelle et scientifique et à propos d'une population d'internautes, celle des individus ayant eu des scolarités courtes. Le terrain repose sur 19 entretiens semi-directifs avec des internautes âgés de 17 à 43 ans, ayant au plus le bac. Les apprentissages par les vidéos proposent un contournement de l'obstacle de l'écrit, en dédramatisant les mots complexes, ils offrent un accès au savoir par le faire. Leurs conditions de consommation à l'abri des regards du collectif, avec la possibilité d'actionner les touches replay et pause, permettent aux enquêtés de progresser à leur rythme en choisissant leurs centres d'intérêt privilégiés. Cette école à la carte mène à l'acquisition de savoirs fragmentés et peu stables qui questionne la dimension d'apprentissage et conduit à s'intéresser aux relations ambiguës que les enquêtés tissent entre école et savoir et à leur forte demande d'une personnalisation de l'éducation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Is learning online perceived as easier than learning at school? This is the question posed here, from the angle of the Internet consumption of independent videos popularising culture and science and in relation to a population of Internet users; individuals who have had a short education. The fieldwork is based on 19 semi-structured interviews with Internet users aged between 17 and 43, who have at least passed the baccalaureate. Video-based learning offers a way around the obstacle of the written word, by taking the mystery out of complex words and providing access to knowledge through the act of doing. That they are watched alone, with the option of pressing replay and pause buttons, means that respondents can progress at their own pace, choosing their preferred areas of interest. This à la carte schooling leads to the acquisition of fragmented and relatively unstable knowledge, which calls into question learning dimensions and leads to an interest in the ambiguous relationship that the respondents weave between school and knowledge and their strong demand for personalised education. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-education-et-societes-2025-1-page-37?lang=fr (accès réservé) |