Titre | Donors talk: The signaling and imprinting effects of giving to social enterprises | |
---|---|---|
Auteur | Bert D'Espallier, Marek Hudon, Susanna Khavul, Ariane Szafarz | |
![]() |
Revue | Finance |
Numéro | volume 45, no 2, 2024 New Trends in Social and Sustainable Finance | |
Page | 7-42 | |
Résumé |
Comment les donateurs doivent-ils financer les organisations de microfinance afin de maximiser leur impact social ? Doivent-ils concentrer leurs contributions sur quelques bénéficiaires ou plutôt les répartir entre de nombreuses organisations ? Nous abordons cette question délicate en estimant séparément les effets sur les performances sociales du don en tant qu'acte d'une part, et du montant donné de l'autre. L'analyse s'applique à des organisations de microfinance du monde entier. Prenant appui sur la théorie du signal, nous formulons l'hypothèse que le don en tant qu'acte a plus d'impact que le montant donné. En outre, nous établissons l'existence d'un effet d'empreinte ( imprinting effect) selon lequel les performances sociales persistent même lorsque les dons se tarissent. En d'autres termes, le niveau accru des performances sociales observées au cours des périodes subventionnées se maintient lors des périodes ultérieures non subventionnées. Il s'ensuit que des contributions diversifiées et réparties entre de nombreuses organisations peuvent amener le donateur à atteindre un impact social global supérieur à celui résultant de contributions concentrées sur un petit nombre d'organisations bénéficiaires. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
How should donors fund microfinance organizations and maximize social impact? Should they spread their contributions across multiple organizations or concentrate them? We address this thorny issue by separately examining how the act of giving a donation and the amount of giving affect the social performance of MFOs worldwide. Drawing on signaling theory, we hypothesize that the act of giving has a more significant impact on social performance than the actual amount donated. Moreover, we show an imprinting effect on social performance that persists even when donations dry up. That is, the improved social performance observed during subsidized periods is not reversed in subsequent unsubsidized periods. The global social impact of donor contributions diversified across many organizations may be greater than that of concentrated funding in a few.
JEL Classifications: F35, G21, G28, O54, O57 Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | https://shs.cairn.info/journal-finance-2024-2-page-7?lang=en (accès réservé) |