| Titre | Partage des données et protection de la confidentialité : quels nouveaux enjeux pour les sciences sociales ? | |
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| Auteur | Roxane Silberman | |
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Revue | L'Année sociologique |
| Numéro | vol. 74, no 2, 2024 Éthique de la recherche et méthodes en sociologie | |
| Rubrique / Thématique | Éthique de la recherche et méthodes en sociologie |
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| Page | 529-559 | |
| Résumé |
Cet article examine comment le partage des données pour la recherche, une question apparue dans le domaine des sciences politiques avec le mouvement du data sharing dans l'immédiat après-guerre, interroge la déontologie et l'éthique des sciences sociales à l'aune de trois aspects importants du paysage contemporain : 1) un processus d'institutionnalisation de cette question du partage des données et une exigence croissante de rendre les résultats des travaux reproductibles ; 2) la question de la confidentialité et l'anonymisation des données qui devient centrale – les procédures et les nouveaux dispositifs sécurisés mis en place pour répondre aux dispositions du corpus législatif et réglementaire en matière de traitement de données confidentielles pour la recherche ouvrent de nouvelles possibilités mais suscitent nombre d'interrogations voire d'incompréhensions ; 3) l'explosion du nombre de données disponibles et les nouvelles possibilités de traitement remettent aussi en question le modèle d'organisation des Data Archives, héritier de la naissance du data sharing, au moment même où elles se voient reconnues par l'institutionnalisation du partage des données pour la recherche. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
This paper examines how sharing data for research, an issue that emerged in the field of political science with the data sharing movement in the immediate post-war period, questions the deontology and ethics of the social sciences in the light of three important aspects of the contemporary landscape: 1) a process of institutionalization of this issue of data sharing and a growing requirement to make the results of the work reproducible; 2) the issues of confidentiality and anonymization of data which are becoming central—the procedures and the new secure systems put in place to comply with the legislative and regulatory corpus regarding the processing of confidential research data open up new possibilities but raise a number of questions and even misunderstandings; 3) the explosion of available data and new processing possibilities also question the organizational model of the Data Archives, dating back to the birth of the data sharing movement, at the very moment they are being recognized by the institutionalization of data sharing for research. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | https://shs.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2024-2-page-529?lang=fr (accès réservé) |
