Titre | De la première à la seconde globalisation | |
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Auteur | Michel Aglietta et Jacques Le Cacheux | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 102, été 2007 Revue OFCE n° 102 Numéro spécial 25 ans | |
Rubrique / Thématique | Globalisation et gouvernance mondiale |
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Page | 155 | |
Résumé |
À partir du milieu du XIXe siècle et jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, le monde a vécu une première globalisation dont les caractéristiques sont profondément différentes de celle entamée à la fin du siècle dernier. Comme les États-Unis aujourd'hui, le Royaume-Uni était alors la puissance économique, monétaire et financière dominante, mais le cœur de l'économie mondiale qu'elle constituait avec quelques autres pays européens dégageait une épargne nationale importante et exportait massivement capitaux et main-d'œuvre vers le reste du monde. Le régime de croissance qui s'est mis en place à l'échelle mondiale à cette époque, même s'il n'était pas exempt de crises, était sous-tendu par des flux internationaux et des mécanismes monétaires stabilisants. Au contraire, parce que les États-Unis épargnent peu, la seconde globalisation en cours facilite l'accumulation des déséquilibres, notamment financiers, engendrant des crises récurrentes.Conçu pour analyser les interactions entre évolutions démographiques et flux économiques et financiers dans le monde du XXIe siècle, caractérisé entre autres par un vieillissement démographique qui gagne successivement les différentes régions du monde, et par des progrès techniques naissant dans les économies les plus avancées et se diffusant dans le reste du monde, engendrant ainsi des phénomènes de rattrapage économique, le modèle INGENUE est un outil destiné à l'exploration de scénarios cohérents d'évolution de l'économie mondiale au cours des décennies à venir. Il permet de déterminer les flux internationaux de biens et de capitaux, les rythmes de croissance des grandes régions du monde, les taux de rendement du capital, etc., qui sont compatibles avec les changements démographiques et avec des hypothèses plausibles de diffusion technologique. Il permet également d'étudier les modifications induites par des changements dans le rythme de rattrapage des grandes régions — notamment la Chine et l'Inde — ou par des réformes de certaines institutions clés influant sur les comportements d'épargne des ménages, telles que les régimes publics de retraite par répartition. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The current globalization process contrasts with the first globalization, in the second half of the XIXth century, with respect to international flows of production factors and to monetary arrangements: during the first globalization, Great Britain, the then dominant power, was a high saving, high population country, exporting capital and labour, and maintaining a stable, coherent international monetary system, the gold standard; in the first decade of the XXIrst century, the US is a low saving economy, and demographic dynamism is mostly in the rest of the world. With the US a net importer of capital, and international monetary arrangements not conducive to equilibrating evolutions, the current globalization is unsustainable. With the help of the OLG-CE, world model INGENUE, we explore a sustainable world growth regime based on equilibrating capital flows, from rich and ageing countries to poorer and demographically more dynamic regions.JEL Classification: C68, D91, F21. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_102_0155 |