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Titre Theorising the “Perspective of Exit” as a Political Position Concerning Paid Domestic Work
Auteur Ana-Maria Szilagyi
Mir@bel Revue Raisons Politiques
Numéro no 95, août 2024 Produire les 'bons' et les 'mauvais' sujets féministes
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 59-77
Résumé Les théoriciennes féministes et les syndicats de travailleuses domestiques ont politisé la question du travail domestique en argumentant que le travail domestique est un travail nécessaire et essentiel et qu'il doit être reconnu comme tel. Les travailleuses domestiques se sont battues pour que leur travail soit inclus dans les législations du travail et pour que le statut de travailleuse leur soit accordé. Dans le même temps, certains travailleuses domestiques aimeraient avoir ou recherchent activement d'autres opportunités de travail en dehors du travail domestique rémunéré. Dans cet article, je soutiens que cette position a une valeur politique et qu'elle n'est pas incompatible avec les théories féministes et le travail militant concernant la nécessité de revaloriser le travail domestique. En outre, cette position ouvre au moins deux voies pour la théorisation féministe : premièrement, elle diagnostique l'accueil inexistant réservé aux diverses revendications des travailleurs domestiques ; deuxièmement, elle ouvre un horizon pour réfléchir à la fin du travail domestique rémunéré dans ses formes actuelles, genré et racialisé.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Feminist theorists and domestic workers' unions have politicised the question of domestic work by theorising and campaigning on the grounds that domestic work is necessary and essential work and that it needs to be recognised as proper work. Domestic workers have fought for their work to be included in labour legislation worldwide and to be granted a regular status as workers. At the same time, some paid domestic workers would like or actively seek other working opportunities outside paid domestic work. In this article, I argue that this position has political value and that it is not incompatible with the scholarship and advocacy work regarding the need to re-evaluate domestic work. Moreover, it opens at least two avenues for feminist theorising: first, it diagnoses the lacklustre reception of domestic workers' diverse claims; and second, it opens a horizon for thinking about the end of paid domestic work in its current gendered and racialised forms.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://shs.cairn.info/journal-raisons-politiques-2024-3-page-59?lang=en (accès réservé)