Titre | Transitions écologique et numérique : quelle régulation du sens par la Commission européenne ? | |
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Auteur | Marie-Hélène Hermand | |
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Revue | Communiquer |
Numéro | no 38, 2024 | |
Résumé |
Cet article interroge la manière dont la Commission européenne (CE) fait coexister les arguments en faveur de la transition écologique et de la transition numérique, deux priorités stratégiques 2019-2024 difficilement conciliables. Aussi intimement liées sur le fond que séparées sur la forme, les transitions écologique et numérique font l'objet de deux rubriques distinctes sur le portail web de la CE : elles constituent le corpus de l'étude, multimodal et riche d'un point de vue éditorial. Après avoir situé notre démarche au sein des approches théoriques de la communication publique européenne et élaboré la méthodologie selon une approche discursive et sémiotique, nous confrontons les résultats de l'analyse du discours à ceux de l'étude des paysages textuels (textscapes). Les filiations discursives, les tensions, les variants (motifs, récits, modèles proposés ; lieux et moment signifiants) et les invariants (énoncés gnomiques) repérés permettent de préciser la doxa sur laquelle repose le paradoxe communicationnel considéré. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article questions how the European Commission (EC) is making a case for the ecological and digital transition, two strategic priorities for 2019-2024 that are difficult to reconcile and coexist. As intimately linked in substance as they are separate in form, the ecological and digital transitions are the subject of two distinct sections on the EC web portal: they constitute the corpus of the study, multimodal and rich from an editorial point of view. After having situated our approach within the theoretical approaches of European public communication and elaborated the methodology according to a discursive and semiotic approach, we confront the results of the discourse analysis with those of the study of textual landscapes. The discursive filiations, tensions, variants (motifs, narratives and proposed models; significant places and moments), and invariants (gnomic statements) identified allow us to specify the Doxa on which the communicational paradox considered is based. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/communiquer/11435 |