Titre | “Everything moves, ever forward”: Motherhood and Midlife in Pamela Adlon's Better Things | |
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Auteur | Corinn Columpar | |
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Revue | Genre en séries : cinéma, télévision, médias |
Numéro | no 17, 2024 Âges de la vie, âges à l'écran : passages, seuils, transitions et évolutions genrées | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Cet article étudie Better Things (FX, 2016-2022) de Pamela Adlon comme l'une des rares séries télévisées don't le récit est focalise sur une mère, et non sur son/ses enfant(s), ce qui lui permet de représenter la cinquantaine comme une période de changement perpétuel. Plus précisément, l'article s'appuie sur l'étude de l'esthétique télévisuelle, des productions culturelles féministes, de l'expérience et de la subjectivité maternelles, pour étudier comment Sam, la protagoniste – et aussi, en filigrane, Adlon la créatrice de la série - sont représentées, comme un soi en construction, se développant à travers une interaction dynamique entre sa carrière, ses désirs, sa physiologie et la communauté familiale et amicale qui l'entoure. Par l'étude de ce processus, l'article met l'accent sur certaines caractéristiques déterminantes de Better Things, notamment sa structure fragmentée qui déroge aux exigences du format épisodique et sériel, son esthétique visuelle maternelle, à laquelle j'ai donné le nom d'esthétique télévisuelle de l'interruption ; et l'intérêt, qui va croître continument pendant les cinq saisons que durera la série, pour l'expérience du vieillissement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article reads Pamela Adlon's Better Things (FX, 2016-2022) as the relatively rare television series that foregrounds a mother's drama, as opposed to that of her child/ren, and thereby represents midlife as a period of ongoing change. More specifically, it draws on discussions of televisual aesthetics, feminist cultural production, and maternal experience and subjectivity in order to explore the series's representation of protagonist Sam—and, by extension, creator Adlon—as a self in process, developing in dynamic interaction with her career, desires, physiology, and community of family and friends. In the process, it focuses on certain defining features of Better Things, including its fragmented structure, which sidesteps the demands of both episodic and serial form; its maternal aesthetics, which I dub a televisual aesthetics of interruption; and its increasingly greater interest, over the course of a five-season run, in the experience of aging. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/ges/4753 |